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Soucis d’humidité dans un logement à Chatou 78400

Contexte :
L’objet de cette demande concerne des problèmes d’humidité dans un logement situé à CHATOU (78400). Le bien est un appartement situé dans un immeuble construit dans les années 1960. Ce logement était mis en location jusqu’à courant du mois de juin,  des photos des désordres d’humidité sont constatées.
Le technicien est équipé pour cette mission des éléments suivants :
• Télémètre.
• Thermomètre laser.
• Thermomètre et hygromètre d’ambiance.
• Hygromètre de contact.
• Appareil photo.
• Fiche navette OCEB.

Expertise de l’humidité dans l’habitation

Nous avons réalisé la visite en date du 22/12/2020. Nous avons pu nous apercevoir que l’humidité ne provient pas d’un seul problème identifié mais de multitudes de problèmes techniques que nous nous efforcerons de lister dans ce rapport. Nous écartons la thèse de l’humidité relative.
Pourquoi ?
Le logement situé en R+1 et à fleur de pignon. Des travaux ont été entreprise en 2014 afin de réaliser contre ce logement un drain avec une étanchéité de type goudron et une nappe drainante de type delta MS étanché en tête par un solin.
Le propriétaire  souligne le fait que les problèmes d’humidité dans son logement sont antérieurs à ces travaux de terrassement extérieur.

Constat de l’humidité et préconisation

Nous demandons au propriétaire de prévenir en urgence Foncia afin d’intervenir sur les éclatements bétons des appuis de fenêtres. Ces appuis ne présentent pas de pente. L’eau stagne dessus comme le faire remarquer le propriétaire lorsqu’il pleut. Le béton n’étant pas étanche dans la masse, nous pouvons observer la corrosion des aciers et donc l’éclatement des enrobages de béton des appuis.
Cela présente un risque grave si un éclatement survient lorsque un usager se trouve sous ces appuis. L’eau stagnante sur ces appuis crée une source d’humidité.

Les rebouchages des trumeaux sont réalisées avec un produit non approprié à l’usage. Nous ne pouvons nous prononcer sur la classe du bois mais celui-ci ne nous parait pas être de classe 3. Pour réaliser un bardage en bois, avant de choisir tel ou tel type d’essence, il est important de se référer à la norme NF-335-1 à 3, élaborée par le FCBA (Forêt Cellulose Bois-Construction et Ameublement) qui définit 5 classes d’emploi selon les risques d’exposition du bois à l’humidité.
Ce parement sur trumeau est moisie , assimilé à un bois de bardage il devrait être de classe 3.
Les fixations sont rouillées car non en inox. Ce problème apporte une source d’humidité.
Le bloc volet roulant dans son arase supérieure recueille les eaux de la façade. L’absence de pente et donc la stagnation de l’eau crée une troisième source d’humidité. La moisissure apparente au niveau des joints de fenêtres côté intérieur provient de la stagnation des eaux sur le coffre de volet roulant et l’appuis.

Il aurait été judicieux de prévoir lors de la pose des menuiseries une bavette englobant l’appuis comme sur le schéma ci-dessus. Pour contre le problème, le poseur de fenêtre à reboucher au silicone la ventilation sous bavette afin d’éviter les infiltrations d’eau ce qui entraine un manque de ventilation au niveau de l’espace entre le rejingot et la bavette.

Fuite sur jonction chéneau en zinc et naissance chéneau / descente d’eau pluviale

Nous avons pu constater en arrivant sur site des fuites au niveau de la soudure des chéneaux d’eau pluvial ainsi qu’à la naissance du chéneau et de la descente d’eau pluviale. Ces fuites viennent aggraver l’apport en eau sur les problèmes constatés précédemment.
Nous émettons un doute quant à l’entretien du chéneau au vu des fuites constatée et de la présence de l’arbre.
Notre rapport traite seulement des problèmes liés à  l’expertise de l’humidité du logement mais de notre devoir de sachant nous fait constater que l’arbre est trop près de l’immeuble. Celui-ci peut provoquer des problèmes sur la structure du bâtiment.
Nous conseillons au client de faire constater le problème de l’arbre et les problèmes cités précédemment dans une expertise complémentaire.
Les problèmes concernant la ventilation du logement seront abordés ci-après.
Nous n’avons pu constater sur site les moisissures car des travaux ont été entrepris.
Cependant, d’après nos mesures sur le faux plafond plâtre , ce dernier est considéré comme mouillé étant supérieur à 0.6 % d’hygrométrie.

Analyse des désordres d’Humidité

Points de rosée : des moisissures

Nous constations sur site l’apparition des moisissures au niveau des ponts thermiques du bâtiment.
Au niveau du pont thermique liaison voile porteur / plancher haut de l’appartement ( chaînage). Cette situation est accentuée par un manque notable d’isolation en imposte de la menuiserie. Faible hauteur constatée.
Nous verrons par la suite pourquoi ces ponts thermiques font apparaître l’humidité.
Au niveau du pont thermique liaison voile porteur / plancher bas de l’appartement ( chaînage). Cette situation est accentuée par un manque notable d’isolation en imposte de la menuiserie. Faible hauteur constatée .
La localisation des moisissures nous font conclure que ces désordres proviennent de points de rosée qui se sont formées par un manque d’isolation du logement.

Qu’est ce qu’un point de rosée ?

Le point de rosée ou température de rosée est la température sous laquelle de la rosée se dépose naturellement. Plus techniquement, en dessous de cette température qui dépend de la pression et l’humidité ambiantes, la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense sur les surfaces, par effet de saturation.
Calcul du point de rosée :
Nous allons calculé grâce aux informations récoltées sur site et à l’aide du diagramme de l’air humide la température à partir de laquelle le point de rosée se forme.
Les murs du logement condensent au niveau des ponts thermiques.
Nous validons l’hypothèse du manque de ventilation du logement et d’isolation.

Problème de ventilation

Ce désordre reste dans notre étude le désordre principal concernant l’apparition des moisissures dues à l’humidité.
Le manque de ventilation du logement est certain.
Cela traduit le manque de ventilation. Il devait certainement avoir des affaires de type tissus, sacs ou vêtements sur la tablette de ce placard. Le manque de renouvellement d’air et le taux de vapeur d’eau élevée ont fait apparaître la moisissures dans les parties isolées.
La présence d’entrée d’air au niveau des pièces humides ne permet par le renouvellement d’air dans les pièces sèches. Ces dernières viennent perturber le bon fonctionnement du renouvellement d’air.
Nous conseillons au client de faire réaliser un diagnostic de tirage et de nettoyage des conduits d’extractions.
Nous avons pu remarquer plusieurs entrées d’air statiques situées à plusieurs endroits dans la pièce.
Dernier point de problème technique sur la ventilation : Le manque de circulation d’air sous les portes.

Quel est le détalonnage minimum des portes ?

Le détalonnage des portes est à réaliser lorsque la ventilation du logement est ‘‘générale’’, c’est-à-dire lorsque l’air extérieur est introduit par les pièces sèches (séjour et chambres) et est évacué par les pièces humides (cuisine, salle de bains et WC), soit de façon naturelle ou mécanique.
Pour que cette circulation de l’air puisse se faire, les portes intérieures doivent être détalonnées, c’est à-dire qu’il doit y avoir un ‘‘jour’’ sous les portes. Cette technique remplace efficacement, à moindre coût, sans crainte d’obturation et de façon esthétique, les grilles ou autres orifices de ventilation entre les pièces. Les passages de transit doivent être dimensionnés de façon à ce que la différence de pression de part et d’autre de chaque porte en position fermée soit inférieure à 5 Pa. Le DTU 68-3 P1-1-4, précise : Les passages de transit sont réputés satisfaits si leur dimensionnement est effectué conformément.

 

Sur l’occupation du logement :

Nous ne pouvons statuer sur cette hypothèse. Si le logement est sur occupé en terme de présence humaine, cela peut-être un facteur aggravant pour les problèmes d’humidité du logement. Le propriétaire nous confirme que seulement deux locataires étaient dans le logement. Nous écartons cette hypothèse.

Conclusion de notre cabinet en expertise humidité

La moisissure constatée sur différents points du logement est la résultante d’un manque de ventilation et d’isolation du logement.
Le logement n’est pas isolé.
La moisissure due à l’humidité apparaît sur les points de faiblesses de l’appartement :
• Pont thermiques ( condensation point de rosée)
• Recoins difficiles à ventiler
La ventilation circule mal dans le logement du à une perturbation par le biais d’entrée d’air en pièce humide , un dimensionnement approximatif de la statique , des bouches d’extractions et d’entrée d’air différentes dans chaque pièces, le non détalonnage des portes.

Retrouvez également nos conseils pour réduire l’humidité d’un logement

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Etude géotechnique à Soisy Sous Montmorency (95)

À la demande de Mme E nous avons une campagne de reconnaissance de sol sur un terrain situé sur la commune de SOISY SOUS MONTMORENCY (95).

Diagnostic géotechnique sur maison fissurée

Cette mission a été menée  sur maison sinistrée, et a pour objet de :
– Relever la nature et la position des différentes couches du sous-sol ;
– Tester leurs caractéristiques mécaniques ;
– Repérer les niveaux d’eau dans les sondages au moment de la campagne de
reconnaissance géotechnique ;
– De réaliser une reconnaissance de fondations de la maison sinistrée ;
– De prélever des échantillons remaniés pour des essais en laboratoire ;
– Définir le principe de fondation à retenir pour la reprise des fondations.
Suivant la définition et à la classification des « Missions Géotechniques Normalisées » (norme NF P 94-500 révisée en novembre 2013), cette étude s’inscrit dans le cadre d’un diagnostic géotechnique, mission type G5, et son étendue est limitée aux prestations qui y correspondent.
Pour mener cette étude, outre le courrier du 17 août 2018 du service technique de la Mairie de SOISY SOUS MONTMORENCY (95), nous ne disposions pas d’éléments graphiques.
– Absence de plan de réseaux enterrés.

La maison concernée par l’étude est une structure sur 3 niveaux comprenant : 1 sous-sol semi enterré, 1 Rdc surélevé et des combles. Actuellement, la maison présente de nombreuses fissures tant au niveau de la super structure que des paries semi-enterrées. A la demande de l’Expert d’assurance et du Maître d’Ouvrage, le projet consiste à faire un diagnostic de la maison et de ses fondations, déterminer les causes du sinistre et de définir un principe de confortation des fondations dans le cadre d’une reprise en sous-œuvre.

Contexte géologique et risques locaux

D’après la feuille géologique BRGM de l’ISLE ADAM au 1/50000 et les archives d’IGEOTEX, le terrain étudié se situe au niveau des Alluvions Récentes qui surmontent un ensemble du LudoBartonien comprenant des Marnes et Masses du Gypse, le Sable de Monceau et le Calcaire de Saint-Ouen, le tout masqué par des remblais d’aménagement superficiel.

Résultats lithologiques et mécaniques

Sur environ 0.8 m à 1m, les remblais sont représentés par des sables limoneux à limono-marneux gris à noirâtres, pouvant avoir un aspect vaseux et comportant des galets calcaires arrondis, du plâtras, du mâchefer, des débris de brique rouge, divers et des veines noirâtres vasardes. Ensuite, ce sont des Alluvions Récentes jusqu’à environ 5 m en SP1 et 7 m en SP2 : il s’agit de sable et de tourbe en proportions variables et plus ou moins vasards, à débris de coquillages et petits galets calcaires. Au droit du sondage SP2, il s’agit entre 3 et 7 m de profondeur, essentiellement de la tourbe noirâtre avec des niveaux irréguliers de vase tourbeuse.

Constat du sinistre

Le sinistre qui affecte la maison de Mme EI est un ensemble de fissures plus ou moins conséquentes, visibles un peu partout tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison. Une observation sommaire de la maison montre de nombreuses fissures horizontales et des fissures en escalier aux angles de la maison. Les murs de cloison sont également affectés. On note une dissymétrie dans la répartition et l’amplitude des fissures : elles sont particulièrement prononcées le long du pignon latéral droit (côté garage).

Les investigations géotechniques montrent :
Au niveau du sondage géotechnique SP2 situé en façade arrière (vers l’angle côté pignon latéral gauche), une présence plus importante de matériaux alluvionnaires tourbeux par rapport à SP1 ;
– A cette époque de l’année, un niveau de nappe phréatique peu profond le long du pignon latéral gauche par rapport au pignon latéral droit (Cf : eau dans la fouille de reconnaissance de fondation F1) ;
– De manière générale, une humidité plus prononcée au droit du sondage SP2 par rapport à SP1 ;
– Des assises de fondations constituées par des matériaux fins, riches en fraction granulaire. L’analyse de la géométrie des fissures associées au résultat des investigations géotechniques suggèrent des affaissements différentiels au niveau des fondations, avec un tassement d’angle
particulièrement prononcé au niveau de l’angle côté pignon latéral gauche de la façade arrière, cette situation entrainant une dislocation du mur. Pour un ouvrage construit vers l’année 1925, et donc relativement très ancien, on peut en première approche en l’état actuel des investigations, penser que lors de la décrue des inondations qui ont affectées la propriété, des courants aquifères auraient provoqués une altération conséquente des assises de fondations, par un entrainement de particules fines.
Par rapport au niveau du terrain extérieur, l’encastrement des fondations de la maison étant correctes vis-à-vis de la garde hors gel, l’altération des assises aurait engendrée des vides et par suite des affaissements successifs, puis à la fin, un tassement conséquent provoquant une instabilité des fondations non dimensionnées à cet effet.
La cause principale des désordres serait l’inondation de la propriété (voir photos en annexes), puis la décrue associée à un lessivage des particules fines, avec un effet aggravant des tassements de consolidation au niveau des Alluvions superficielles en relation avec les  battements de la nappe phréatique.

Conclusion de notre cabinet d’expertise d’étude géotechnique

De manière générale, dans le voisinage des ouvrages existants, on préfère les micropieux de type II au lieu des micropieux de types III ou IV en raison des risques de soulèvement et des désordres que ces derniers pourraient engendrer.
Les micropieux seront dimensionnés au flambement et il faudra tenir compte de la présence des Remblais, des Alluvions, des ouvrages mitoyens susceptibles de générer des poussées en tête des micropieux, ainsi que des éventuels anciens ouvrages enterrés dont nous n’aurions pas connaissance.
L’exécution devra tenir compte également de la nature et de la qualité des matériaux, du contexte hydrogéologique et de la présence de blocs et/ou bancs indurés. Nous recommandons l’utilisation d’un ciment résistant aux eaux séléniteuses (agressives).
Lors du dimensionnement définitif des micropieux, on s’assurera en fonction des charges à reprendre que la couche d’ancrage soit reconnue sous leur pointe sur au moins 5 m ou 7 diamètres. Les micropieux seront réalisés selon les règles de l’Art par une entreprise spécialisée et qualifiée en fondations profondes et conformément au DTU 13.2. Pour garantir la bonne exécution des micropieux, on prévoira leur chemisage sur la hauteur des Remblais et Alluvions Modernes. Lors de la foration des micropieux, il faudra tenir compte des éléments de roche discontinus (présence possible de blocs). En fonction de l’élancement du micropieu et des descentes de charge, l’Entreprise devra justifier sa conception d’armature par un calcul au flambement. On tiendra compte du tassement des micropieux lié au raccourcissement élastique. Les eaux de ruissellement seront correctement récoltées et les abords immédiats des ouvrages seront imperméabilisés avec une contre pente vers l’extérieur.
Dans ce contexte particulier, les aléas qui subsistent concernent :
– l’hétérogénéité géo-mécanique ;
– la variation de l’épaisseur des Remblais et des Alluvions Modernes ;
– les descentes de charges actuelles de la maison existante ;

Ces aléas peuvent être réduits par la réalisation des missions géotechniques.

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Présence anormale de fissure dans une maison dans l’Essonne 91240

Une présence anormale de fissure a été constatée sur l’habitation de Mme S sans que l’origine ne soit clairement identifiée. S’agit-il d’un phénomène de sécheresse dû à la nature du sol ou d’un défaut d’étanchéité des réseaux enterrés ?

Descriptif des techniques de recherche de fuites

1/ Mesures d’humidité

Sonde Capacitive: Appareil de mesure destiné à mesurer l’humidité spécifique dans les matériaux. Le principe de mesure fonctionne sur la création d’un champ magnétique de haute fréquence qui traverse en profondeur (+ ou – 8 cm) le matériau. L’unité de mesure est donc le « digit » qui correspond à une conductivité allant de 0 digit à 190 digits. La mesure se fait par comparaison entre une mesure sur une même zone structurelle non sinistrée (Valeur de référence) et sur la zone sinistrée (Valeur constatée).

Thermo-hygromètre: Appareil de mesure destiné à mesurer de l’humidité relative (dans l’air) afin de définir le poids d’eau dans l’air pour déterminer le déséquilibre hydrique ou non. Non définissons avec cet appareil, également le point de rosée pour les phénomènes de pont thermique.

Caméra Infrarouge: L’analyse thermographique permet de visualiser sur un écran des dégradés de couleur allant du noir/violet (zone la plus froide) au jaune/rouge (le plus chaud). L’objectif est de visualiser les différences de températures invisibles à l’œil humain. Les écarts de températures entre chaque points de mesures est de l’ordre de 0,07°C. Par conséquent la caméra infrarouge permet de tracer des réseaux (chauffage, eau chaude), visualiser la présence d’humidité, visualiser des éléments de structure (poutre, cloison..) et de détecter les ponts thermique, défaut d’isolation etc.

2/ Contrôle des réseaux

Système Manométrique digital : Cela concerne tous les réseaux sous pression (Eau froide, Eau chaude, Chauffage, RIA). Pour confirmer que ces réseaux sont fuyards, il faut vérifier s’ils tiennent la charge ou pas. Ce test est plus communément appelé « test de pression » qui consiste à vérifier au manomètre si le réseau garde la pression de façon constante ou si une baisse de pression est constatée signifiant la présence d’une fuite.

Gaz traceur/compresseur : Cette technique est combinée à la suite du test de pression et elle consiste à injecter un gaz traceur 10 fois fin que la molécule d’air afin d’amplifier la sortie du gaz au droit de la fuite sur un réseau encastré ou enterré. La particularité de ce gaz est de remonter naturellement à la surface et il est suffisamment fin pour traverser une dalle béton dans la plupart des cas.

Caméra Infrarouge : L’analyse thermographique permet de visualiser sur un écran le cheminement des réseaux (chauffage, eau chaude ou eau glacée) ce qui permet d’engager d’autres techniques complémentaires après. Nous pouvons ainsi visualiser si la diffusion thermique de l’eau dans le réseau est uniforme ou si au contraire l’eau ressort anormalement du réseau. Cela peut donc aussi concerner les réseaux d’évacuations dans lesquels de l’eau chaude circulerait.

Ecoute électro-acoustique : Cela concerne tous les réseaux sous pression (Eau froide, Eau chaude, Chauffage, RIA) présentant une fuite avérée suite au test de pression et gaz traceur. Cette méthode consiste à écouter le sifflement de la fuite en amplifiant les fréquences de fuites audibles uniquement avec cet appareil afin de localiser le point de fuite. Le bon résultat de cette technique est dépendante 26/28 de critères d’environnement extérieur comme les nuisances sonores, la faiblesse du débit de la fuite, la superposition des matériaux au sol etc.

Corrélation acoustique : Cette technique est destinée aux gros réseaux sous pression et sur de longues distances entre un compteur et un immeuble ou réseaux inter-immeuble. Cette méthode consiste à mettre un émetteur/récepteur aux 2 extrémités de la ligne du réseau avéré fuyard. Ensuite les 2 appareils sont programmés pour déclencher des séries de mesures acoustiques en communiquant entre eux afin de déterminer une zone acoustiquement suspecte et dont les caractéristiques correspondent au bruit d’une fuite. Là encore, le bon résultat de cette technique est dépendante de critères d’environnement extérieur comme les nuisances sonores, la faiblesse du débit de la fuite, la
superposition des matériaux au sol, la nature des matériaux du réseau concerné.

Débitmètre enregistreur électromagnétique : Cela concerne tous les réseaux sous pression confrontés à un différentiel de consommation d’eau entre le compteur principal et compteurs divisionnaire impliquant une surconsommation anormale pouvant être liée à une fuite, un piquage sauvage intermédiaire, erreur de relevés compteur, compteur défaillant etc… Cette méthode est non intrusive
et elle est adaptée au cas par cas suivant les contraintes techniques propre à chaque site.

3 Inspection des réseaux ou autre

Endoscopie: Cette technique est utilisée pour inspecter visuellement par caméra (17mm ou 6 mm) sur une courte distance une zone difficile d’accès (doublage, sous baignoire, faux plafond etc.) La limite de cette technique provient de sa tête vidéo non directionnelle, d’une distance de 90 cm à 4 ml et d’un éclairage limité.

Fibroscopie: Cette technique est utilisée essentiellement pour inspecter l’intérieur des petits réseaux d’évacuations (32,40,50mm) ou coffrage avec la nécessité de pourvoir orienter dans toutes les directions pour un meilleur diagnostic et pour passer aussi des contraintes techniques. La tête vidéo est d’un diamètre de 6 mm à 10 mm sur une longueur disponible est de 3ml à 10ml.

Vidéosopie : Cette technique est utilisée pour les inspections télévisée des réseaux d’évacuations (80mm à 250 mm de diamètre) sur des longueurs jusqu’à 40/50ml maximum (sans contrainte, coude, dépôt etc…) Nous pouvons également inspecter des gaines techniques, conduits d’aération, cheminée etc.). Les sondes vidéo sont axiales du diamètre 27mm et 36 mm ou rotative du diamètre 55mm à 78 mm

Char Vidéo: Cette technique est utilisée pour les inspections des réseaux ou conduits, gaines ; carneaux de gros diamètres (250mm à 1500 mm) sur des longueurs jusqu’à 400 ml suivants les contraintes de coudes, matériaux, inclinaison. Différents type de chars existent pour répondre aux attentes particulières des clients pouvant nécessiter de zoomer sur un détail pour voir la corrosion, soudure ou pour récupérer un objet ou autre.

Observations et tests réalisés :

  1. Mesures d’humidité
  2. Contrôle des réseaux
  3. Inspection des réseaux
  4. Tracé des réseaux
  5. Test d’étanchéité
  6. Mise en place de tampons sur les EP

Conclusion de notre expertise sur la fissure :

Vu d’ensemble de l’habitation. Exemple de fissurations de l’habitation. Percements des descentes d’eaux pluviales afin de procéder aux inspections télévisées. Nos constats lors de notre intervention ne nous conduisent pas à émettre de préconisation particulière.

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Sinistre catastrophe naturelle à Blois 41000 dans le Loir-et-Cher

DATE DU SINISTRE : 01/09/2018
DATE DE RECEPTION MISSION : 08/12/2018
DATE DE RENDEZ-VOUS : 07/01/2020

Propriétaire occupante depuis 2014 d’une maison située à Blois (41000). Selon déclaratif, lors de l’acquisition de son bien votre sociétaire avait constaté la présence de fissures intérieures et extérieures. En novembre 2018, votre sociétaire vous informe de l’apparition de nouveaux désordres sur les façades et à l’intérieur de son bien. Vous nous avez missionné dès réception de cette déclaration sinistre et nous avons procédé à une première visite du bien le 14/01/2019. A la suite de la parution de l’arrêté CAT NAT sécheresse pour la période allant du 01/07 au 31/12/2018, une nouvelle expertise du bien a été réalisée le 07/01/2020.

Relevé des désordres

1ère apparition 2017. Date de l’aggravation Nouvelles fissures et aggravation 2018

Dommages extérieurs :

  • Microfissure horizontale à l’angle Sud-Ouest (partie basse) au-dessus de la corniche
  • Microfissure en escalier sur soubassement en pierre à l’angle Sud-Ouest
  • Microfissure horizontale à l’angle Sud-Ouest (mi-hauteur de la façade)
  • Microfissure verticale partant de l’angle droit du linteau de la fenêtre de droite.
  • Microfissure horizontale partant du côté gauche de l’appui béton de la fenêtre de droite
  • Microfissure verticale partant de l’avancée de couverture, située entre les deux grandes fenêtres
  • Microfissure horizontale partant de l’embrasure gauche de la grande fenêtre de gauche
  • Microfissure verticale située au-dessus du soubassement, à droite de la porte d’entrée.
  • Fissure verticale colmatée parcourant toute la façade Nord.
  • Aucun désordre constaté sur Façade Est
  • Ancienne fissure horizontale colmatée partant de l’angle droit du linteau de la fenêtre
  • Fissure verticale entre avancée de couverture et l’angle gauche du linteau de la fenêtre
  • Par l’inspection de l’angle Sud/ouest dans le vide sanitaire, nous constatons que les façades Ouest et Sud sont élevées sur un soubassement en moellons. Côté Sud, le soubassement est enduit côté vide sanitaire
  • La terrasse n’étant pas fondée, il est logique qu’elle subisse les mouvements du sol de manière différentielle à la maison.

Dommages intérieurs :

  • Les désordres intérieurs constatés sont des microfissures sur le doublage en briques plâtrière ou en placoplâtre au niveau de zones sensibles, propice à l’apparition de ce type de désordre.
  • Jonction entre deux plaques au-dessus menuiserie
  • Fissure verticale au-dessus menuiserie
  • Fissure oblique colmatée située sur cloison intérieure
  • Fissure horizontale en cueillie de plafond (défaut joint à la jonction mur et plafond)

Avis de notre expert catastrophe naturelle

Les désordres extérieurs relevés à proximité de l’angle Sud-Ouest ont les caractéristiques d’un mouvement de sol sous les fondations, tel que peut engendrer un phénomène sécheresse, en particulier les désordres 2 et 12.
Toutefois, d’autres causes des désordres peuvent être évoquées :

  • Présence d’une forte humidité à l’angle Sud-Ouest du bâtiment. Un écoulement d’eau conséquent peut engendrer un affouillement du sol sous les fondations, et favoriser un tassement.
  • Les fondations en moellons ne bénéficient manifestement pas d’un système de chaînage, indispensable au maintien de rigidité et de la cohérence du bâti.

Entre notre première visite en janvier 2019 et notre second passage un an plus tard, les désordres n’ont pas évolué malgré des températures élevées lors de l’été 2019 sur la région. Il est difficile de statuer de façon certaine sur l’orientation de ce dossier. Toutefois, la préexistence de ces désordres à l’événement sécheresse visée par l’arrêté du 16/07/2019 nous amène à vous déposer le présent rapport sans suite. Cette décision est bien entendu soumise à votre approbation. Nous précisons que la société GEOTECHNIQUE a réalisé une étude de sol à la demande de votre sociétaire.

Les conclusions de GEOTECHNIQUE, sont les suivantes :

Globalement, nous supposons que l’origine des désordres provient de la combinaison de plusieurs facteurs défavorables (sensibilité des sols au retrait-gonflement, circulations d’eau et ancrage hétérogène des fondations notamment) .

Compte tenu des éléments exposés dans le présent rapport, nous retiendrons un Cas n°1, soit : « L’immeuble présente des dommages pour lesquels la sécheresse visée par l’arrêté ne revêt pas un caractère déterminant ».
En l’état, nous vous déposons le dossier pour classement sans suite.

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Assurance catastrophe naturelle et modalités des remboursements

L’assurance catastrophe naturelle couvre les effets du vent, de la pluie, de la neige ou de la grêle et d’autres cas de conditions extrêmes, qui doivent apparaître sur votre contrat d’assurance.

  • Sur la maison : une toiture endommagée, des tuiles arrachées, une cheminée qui s’effondre.
  • Les dégâts causés par des objets projetés sur celle-ci
  • Les impacts de grêle sur le toitures et dans certains contrats aux autres parties de la maison.
  • Les dégâts causés par l’accumulation de glace ou de neige.
  • L’humidité conséquente à une catastrophe naturelle.

Vous devez prévenir votre assurance dans les 5 jours, de préférence par lettre recommandée. Indiquez votre nom, le numéro du contrat, la date et la cause du sinistre et une description des dégâts.

Premières mesures à prendre après une catastrophe naturelle

Rassembler les documents attestant de la valeur des biens endommage (factures, actes notariés).
Vous devrez justifier les dommages que vous avez subi, donc :

  • Conservez tous les objets qui ont été endommagés lors du sinistre, même détériorés ou brûlés,
  • Rassemblez tout ce qui peut identifier les biens endommagés ou détruits dans le sinistre (factures, photos, bons de garantie…)

Vérifier auprès de votre assurance si elle vous permet de commencer des travaux de remise en état avant le passage d’un expert.

Pour contre-expertiser le rapport de votre assurance à la suite d’une catastrophe naturelle, Omega Expert s’est spécialisé dans la contre-expertise d’assurance pour vous offrir l’analyse la plus complète de votre perte.

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Premières mesures à prendre après un dégât des eaux

Avant tout arrêtez la fuite en coupant l’arrivée d’eau et/ou en procédant à une réparation d’urgence. Rassemblez les documents attestant de la valeur des biens endommages (e.g factures, actes notaires).
Vous devrez justifier les dommages que vous avez subi, donc :

  • Conservez tous les objets qui ont été endommagés lors du sinistre, même détériorés ou disloques par l’eau et l’humidité
  • Rassemblez tout ce qui peut identifier les biens endommagés ou détruits dans le sinistre (factures, photos, bons de garantie…).

Si vous avez procédé à des réparations ou avez fait intervenir un plombier avant la fin de l’expertise, joignez les factures au dossier.
Avant le passage de l’expert d’assurance, vous pouvez obtenir des devis de remise en état des locaux.
Vérifier auprès de votre assurance si elle vous permet de commencer des travaux de remise en état avant le passage d’un expert.

Sachez que l’assurance contre les dégâts des eaux est obligatoire pour le locataire. Cependant, tous les risques liés à l’action de l’eau ne sont pas couverts. Vérifiez bien votre contrat pour connaître l’étendue de la couverture de ce risque par votre assurance.
Si le sinistre provient d’un tiers il existe une procédure simplifiée : le constat amiable, semblable aux constats amiables automobiles. Un feuillet est envoyé à chaque compagnie d’assurance, et en cas de copropriété, un troisième feuillet est envoyé au syndic de l’immeuble.

 

Pour contre-expertiser le rapport de votre assurance à la suite d’un dégât des eaux, Omega Expert s’est spécialisé dans l’évaluation des dégâts des eaux pour vous offrir l’analyse la plus complète de votre perte.