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Expertise d’assuré fissures dans un plancher – 92190 Meudon

Nous avons été contacté par Monsieur D. concernant un audit structure en décembre 2020 concernant une copropriété à Meudon.
N’ayant pas la compétence de bureau d’étude technique, nous avons conseillé Monsieur D. de se retourner vers un partenaire bureau d’étude technique structure.
Il semblerait qu’aucun accord ne fut trouver entre Monsieur D. et le bureau technique. Monsieur D. nous recontacte début janvier 2021 afin de nous demander une prestations d’expertise concernant des fissures en sous face d’un plancher dans l’appartement situé au R+1 de la copropriété dont Monsieur D. est le propriétaire. Le bien est un appartement en R+1 situé dans une copropriété de 3 logements. ( un au RDC, un au R+1 et un au R+2). Monsieur D. est propriétaire occupant du bien depuis 2008 par acte notarié de succession.
Le bien a été acheté par la famille en 1952.

Notre expert d’assuré est équipé pour cette mission des éléments suivants :

  • Télémètre.
  • Thermomètre laser.
  •  Thermomètre et hygromètre d’ambiance.
  • Hygromètre de contact.
  • Appareil photo.
  • Fiche navette OCEB.
  • Mètre.
  • Echelle télescopique.
  • Niveau bulle 1 ml.
  • Marteau.
  • Pied à coulisse électronique.
  • Lames fissures.

 

Point de départ du sinistre

Sinistre déclaré en date du 03.07.2020 dont l’origine est à ce jour inconnu. Nous constatons lors de nos opérations d’expertises que le plancher en bois de la salle de bain du logement de M. L, copropriétaire non occupant au 3 -ème étage est affaissé.
Nous constatons ce phénomène sur l’ensemble du logement. Le constat d’huissier réalisé en septembre 2017 indique que cet affaissement était présent. Ce sinistre a occasionné des dommages aux installations sanitaires dans la salle de bain imposant la dépose de la douche. L’immeuble en copropriété est administré par le cabinet B, syndic professionnel.
Dommages constatés :

  • affaissement du plancher bois
  • Mesures conservatoires et/ou d’urgences dépose de la cabine de douche

Causes et circonstances de l’affaissement du plancher :

Ce sinistre dégât des eaux déclaré le 1 mars 2020 serait consécutif à un défaut d’étanchéité des joints au pourtour de la douche de l’appartement de Mr P, locataire au 2ème étage provoquant des écoulements d’eau au travers du plancher ,endommageant les embellissements de l’appartement de Mr PA, copropriétaire occupant au 1er étage.
Suite à cette déclaration, Mr D a fait déposer la douche et constaté que le sol revêtu de tomette s’affaissait. Ce dernier a retiré l’ensemble des
tommettes et a constaté que des poutres soutenant le plancher était rongées et se désagrégées. De plus, nous avons constaté que le plancher de l’ensemble du logement de Mr L, copropriétaire non occupant s’affaissait à plusieurs endroit.

A notre avis, les dommages constatés sur les poutres soutenant le plancher n’est pas la conséquence du sinistre déclaré survenu le 1 mars 2020. Ces dommages serait liés à des infiltrations lentes qui perdurent depuis plusieurs années.
Les poutres sont partiellement pétrifiées. De plus, ce phénomène d’affaissement est constaté sur l’ensemble du logement de Mr L.
Lors de nos opérations d’expertise, nous avons constaté des poutres en bois partiellement pétrifiées par des infiltrations lentes. Ces dommages ne sont pas liés au sinistre dégât des eaux déclaré survenu le 1 mars 2020.
A notre avis, ces dommages sont la conséquence d’infiltrations lentes qui perdurent depuis plusieurs années. De plus, nous avons constaté que ce phénomène d’affaissement de plancher est visible sur l’ensemble du logement. Un constat huissier établi en 2017 faisait état d’affaissement au niveau de la salle de bain de l’appartement de Mr L. Par conséquent, nous avons informé Mr D de la non prise en charge des dommages et en accepte le principe.

Les désordres sur plan

Nous pouvons constater que les fissures en plafond de la chambre R+1 se situent à l’aplomb de la salle de bain du logement en R+2.
D’autre part, des aménagements ont été effectués dans la salle de bain en R+2 et qui ne sont pas d’origine. La mise en place d’une cloison en carreau de plâtre hydrofuge certainement réalisée pour la pose d’un bac à douche.

Les prescriptions vis-à-vis du traitement des traversées de cloison et notamment l’évacuation constaté sur la photo ci-dessous ne sont pas respectées. Il aurait judicieux de continuer la faïence jusqu’en pied de cloison pour l’étanchéité.
Le second point non respecté est la non mise en place d’une semelle en pvc ou en béton en pied de cloison.
Notre première analyse concernant les désordres constatées en R+1 est la réalisation hors avis technique de la cloison en carreau de plâtre et l’absence de système de protection étanche sous carrelage.
Le non traitement de ces points singuliers nous fait admettre qu’un problème d’infiltration était présent bien avant la fuite constatée au mois de mars 2020.

Affaissement de plancher

Nous observons sur site que le sondage réalisé met en évidence l’affaissement du plancher sous le bac à douche. Cet affaissement traduit également l’affaissement de la cloison de la vasque ( voir mouvement de décollement des faïences). Idem en ce qui concerne le tablier de baignoire, nous pouvons observer sur la seconde photo ci-dessous, l’apparition d’un interstice entre la baignoire et son tablier.

L’affaissement du plancher est du à la dégradation de deux solives bois situées sous le bac à douche. D’après le constat d’huissier de 2017 , les joints du bac à douche se sont ouverts et n’étaient déjà plus étanches. La cause de cette ouverture de joint d’étanchéité est le début de l’affaissement de cette zone de plancher.
Nous pouvons donc en conclure que la fuite de mars 2020 n’est pas la cause de l’affaissement du plancher. La cause est la résultante d’infiltrations lentes et qui ont du perdurer pendant quelques années et avant 2017 d’après le constat d’huissier. Ces infiltrations ont désagrégé les deux solives bois sur 4 cm de hauteur. Il convient de faire intervenir rapidement un bureau d’étude structure afin de réaliser une étude en sous œuvre pour le renforcement de ces solives. D’autre part, nous savons que Mérules, coniophores et autres champignons lignivores affectionnent les zones humides, sombres et mal ventilées. Il serait judicieux de faire réaliser un diagnostic bois par un bureau d’étude spécialisé.
Ci-dessous les photos de ces solives dégradées ainsi que l’affaissement constaté par niveau à bulle.

Conclusion de notre rapport d’expertise d’assuré suite aux fissures :

Les fissures constatées dans le logement et plus précisément dans la chambre de Monsieur D. en R+1 proviennent de l’affaissement du plancher au niveau de l’ancien emplacement du bac à douche situé en salle de bain du R+2.
Cet affaissement n’a pas été causé par la fuite de Mars 2020 déclarée par Monsieur P locataire au second étage.
L’affaissement est causé par la dégradation de deux solives situées sous le bac à douche. Ces solives se sont désagrégées par l’accumulation d’infiltration d’eau au faire et à mesure des années ( voir le constat d’état des lieux d’entrée de 2017).

Les infiltrations proviennent de plusieurs éléments ( localisation salle de bain R+2) :

  • Pose de la cloison en carreau de plâtre sans respect des recommandations de l’avis technique.
  • Absence de système de protection d’étanchéité sous carrelage. (SPEC).
  • Vétusté de la chape (chaux sable / tomettes).
  • Porosité ou absence des joints entre tomettes.
  • Absence de contrôle ou manque de maintenance vis-à-vis des joints d’étanchéité du bac à douche.

 

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Infiltrations en sous-sol et fissures à Bonneuil sur Marne 94381

Constatation du Désordre n°1 : infiltrations en sous-sol

Les infiltrations affectent le doublage posé contre le voile situé sous l’extrémité de la terrasse. Mme O affirme que lors de grosses pluies, une flaque d’eau se forme sur le sol carrelé et migre jusqu’au milieu du sous-sol. Toutefois, on ne peut exclure que cette eau provienne de la porte du garage, devant laquelle se trouve un caniveau susceptible de déborder s’il est encombré de mousses, de sable ou de feuilles d’arbres.
Au demeurant, les plans accompagnant le document intitulé « permis de construire » mentionnent un vide sanitaire (catégorie 3) sous la terrasse, et non pas un sous-sol (catégorie 2 selon le DTU 20.1). Ce désordre n’est pas de la nature de ceux décrits dans l’article 1792 du CC.
Local situé sous la terrasse (trace d’infiltrations).

Désordre n°2 : fissures affectant le muret en limite de rue

Ces fissures ne semblent pas avoir évolué depuis juillet 2017. Au demeurant, ces fissures verticales sont situées au contact des deux poteaux béton, et traduisent un léger affaissement vertical du mur, sans aucun mouvement de bascule vers l’avant ou vers l’arrière. De plus, il n’est pas possible de déterminer qui a réalisé ce mur de clôture.

Conclusions de notre expertise bâtiment 

Aucun mouvement de bascule du mur, ni vers la rue, ni vers le jardin. Le poteau en limite droite (vu depuis la rue) semble avoir subi un léger mouvement de bascule vers la droite, qui pourrait être en lien avec des travaux récents sur le trottoir.
Ce désordre n’est, lui non plus, pas de la nature de ceux décrits dans l’article 1792 du CC.

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Rapport d’expertise sinistre catastrophes naturelles sécheresse dans le 39

Arrêté Catastrophes naturelles faisant l’objet de la présente déclaration :
Date de l’arrêté 17/06/2020
Date de parution au Journal Officiel 10/07/2020
Période visée par l’arrêté du 01/01/2019 au 31/03/2019

Selon déclaration l’assuré avait constaté lors de l’achat en 2018 la présence de fissures intérieures située à la jonction des deux blocs qui constituent l’habitation. Il est également précisé que l’ensemble de l’habitation a été rénové et que certaines des fissures intérieures avaient été reprises mais qu’elle ont réapparues. Suite à la parution de l’arrêté catastrophe naturelle l’assuré a effectué une déclaration. Il est déclaré que les fissures ont évolué depuis l’achat du bien le 09/11/2018.

Description de la construction

Type et nature des fondations : Semelles filantes en béton armé de profondeur non reconnue
Infrastructure : En éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20cm
Nature du plancher :  Dallage béton sur terre-plein Niveaux intermédiaires: Plancher type poutrelles béton/ hourdis
Superstructure : Maçonnerie porteuse chaînée en éléments creux (type parpaings) d’épaisseur 20 cm
Autres éléments :  Présence d’une cheminée

Clos et couvert

Charpente : Charpente traditionnelles en bois Réf. Expert : 447 8996 PCA 39 D Page 7/14
Couverture : En tuiles mécaniques grand moule
Menuiseries extérieures : En PVC à double vitrage
Plafonds : Droits en enduit plâtre sur hourdis
Cloisons: Doublages en plaques de plâtre avec isolation thermique
Carrelage : Collés
Divers : Revêtement de sol des pièces de nuit: parquet flottant

Description de l’environnement

Topographie du terrain : Terrain en pente de déclivité comprise entre 10 et 20% dans le sens sud-nord
Terrain d’assise : Fondations ancrées dans le terrain naturel
Nature du sol : Aucune reconnaissance de sol n’a été effectuée à ce jour
Type de végétation (distance par rapport aux ouvrages sinistrés) : Pas de végétation préjudiciable
Collecte des eaux (pluviales, usées, alimentations) : Eaux usées et eaux vannes raccordées au réseau public Eaux pluviales de toiture
correctement recueillies
Cours d’eau, nappes, sources, puits : Pas de circulations d’eaux souterraines connues à ce jour.
Autres constructions sinistrées dans les environs : L’assuré n’a pas connaissance d’autre maison sinistrée
Travaux d’infrastructures récents : Aucuns travaux n’ont été réalisés dans l’environnement du risque
Autres particularités : Pas d’autres particularités

Historique des désordres : fissures et sinistre

Date d’apparition 2018
Date de l’aggravation 2020
Fissures anciennes traitées : Oui les fissures intérieur ont été reprise en partie lors des travaux de réfection en 2018

Avis de notre expert sur la (les) cause(s) des désordres

Le faciès des fissures sur les doublages intérieur ne suggère pas un tassement d’une partie de la construction par rapport à une autre.
Il en est de même pour les fissures sur la façade. On notera d’ailleurs que très peu de fissures prennent naissance à partir du sol, qu’il n’a pas été relevé de désordres sur les murs du soubassement dans le sous-sol et que selon déclaration les fissures intérieur étaient en partie existante lors de l’acquisition du bien soit antérieurement à la période retenue par l’arrêté.
Elles sont en fait la conséquence d’un retrait différentiel et mouvements hygrothermiques des différents matériaux constituant les parois , amplifiés par d’importants écarts thermiques.
A noter également que la date d’effet du contrat est postérieur à la période concernant l’arrêté CNS

Désordre A
Absence ou défaut de mise en œuvre de joints de construction entre des ensembles constructifs
Origine
Désordre d’origine structurelle au bâtiment

Désordre B
Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie
Origine
Désordre d’origine structurelle au bâtiment
Concerne les fissures : Fissure entrée sous sol, fissure n° 1,  Fissure verticale sur doublage

Désordre C
Comportement différentiel de matériaux hétérogènes de la construction causé par variation de température ou d’hygrométrie
Origine
Désordre d’origine structurelle au bâtiment
Concerne les fissures : Fissure couloir étage, fissure n° 1; Fissure verticale et horizontale

 

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Contre expertise d’un mur de séparation de deux maisons à la Seyne Sur Mer 83500

Exposé succinct du litige

Monsieur B est propriétaire depuis 2001 d’une maison individuelle, composée de 2 niveaux. Il s’agit de sa résidence principale. La propriété, agrémentée d’un jardin, fait partie d’un lotissement. En amont de la propriété de Monsieur B se trouve la propriété de Madame U.
Un mur sépare les deux parcelles, lequel sert également de soutènement afin de maintenir en place les terres du fonds MAUGEAIS. Ce mur, ancien et vétuste, présente par ailleurs des désordres qui inquiètent Monsieur B. Cette inquiétude est également motivée par la présence du réseau d’évacuation des eaux usées du lotissement qui passe à proximité immédiate de ce mur et qui pourrait être rendu inutilisable en cas d’effondrement. Des démarches ont été entreprises par Monsieur B. auprès de sa voisine afin que celle-ci fasse procéder au confortement nécessaire du mur. Un Conciliateur de Justice est notamment intervenu courant 2019. Cette démarche a conduit à l’établissement d’un Constat de Conciliation entre les parties.
Depuis Mme U.  a sollicité notre bureau d’étude et une entreprise afin de conforter son mur. Monsieur B. émet des doutes quant à la qualité du mode réparatoire qui sera utilisé pour réparer l’ouvrage

Constations par notre expert d’assuré

Sur le plan Cadastre, notre cabinet d’expert d’assuré indique la configuration des lieux ainsi :

  • Monsieur B est propriétaire de la parcelle cadastrée
  • Madame U est propriétaire de la parcelle cadastrée
  • La parcelle de Mme U est située en amont de celle de Monsieur B compte tenu de la forme pentue des terrains
  • Une flèche bleue indique l’emplacement du mur litigieux séparant les fonds respectifs
  • Les cercles rouges et les tirets en pointillés rouge matérialisent le réseau d’eaux usées

Le mur litigieux mesure environ 4,50m de longueur pour une hauteur de 1,80m environ. Il est constitué de parpaings creux de 27, hourdés au mortier de ciment. Le tronçon de mur est revêtu d’un enduit. Un chainage a été réalisé en couronnement du mur. Des barbacanes sont disposées en pied de mur.

L’ouvrage présente des fissures verticales avec désafleur et horizontales.

L’ouvrage présente des fissures verticales avec désafleur et horizontales.

Analyse Technique et avis de notre expert d’assuré

Nous sommes, en effet, en présence d’un ouvrage ancien, vétuste, fortement dégradé, grevé de fissures. Ces désordres confirment une dégradation intervenue progressivement dans le temps. En l’état, le tronçon de mur n’est plus apte à jouer son rôle de soutènement et il convient de le conforter dans les meilleurs délais.
Les désordres qui affectent le mur sont liés à des phénomènes de poussées des terres et de pressions hydrostatiques imprimés sur un mur de médiocre qualité constructive, peu doté en armatures et ne bénéficiant plus d’un drainage efficace. La présence de végétaux en contre haut du mur constitue, à notre sens, un facteur aggravant. Le tronçon de mur nécessite un confortement. Les préconisations formulées dans le rapport du BET QCS sont de nature à redonner à l’ouvrage une cohésion qu’il ne possédait plus.

Le Tiers, Madame U., est disposée depuis plusieurs mois, à intervenir afin de faire procéder au confortement du mur. Elle a sollicité l’aide d’un technicien du bâtiment à cet effet. Il convient que Monsieur B laisse la possibilité aux entreprises d’effectuer les travaux nécessaires en leur ménageant l’accès à son jardin (droit d’échelle).
Monsieur B. n’a pas à intervenir dans les options techniques et le choix des intervenants qui relèvent exclusivement du libre arbitre de Madame U.
Il convient de réparer ce mur dans les meilleurs délais. En cas de sinistre intervenant avant réparations, du fait de l’inertie ou d’atermoiements émanant de Monsieur B., sa responsabilité pourrait être engagée.
Une fois conforté, si dans le futur le mur présente à nouveau des désordres, il reviendra à Mme U. de procéder à nouveau à son confortement, voir à sa destruction/reconstruction si cela s’avère nécessaire.
En l’état et pour le moment, il est important de laisser Madame U. conforter l’ouvrage.

En foi de quoi, nous avons dressé le présent rapport, exclusif de toute maîtrise d’œuvre, pour servir et valoir ce que de droit.

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Expertise d’assuré Tempête, Grêle, Neige à Bonneuil en France -95500

Nous constations que le risque est un ancien corps de ferme de +10ans (1900), en R+1, sur +/-200,00m², vide de tous locataires, décrit par M. G, comme suit,
– Au rez de chaussée, d’un salon et une cuisine
– A l’étage de 2 chambres, une salle de bains et un WC.
– Une 2ième partie d’habitation en R+1, décrit comme suit,
– Au rez de chaussée d’une pièce vide
– A l’étage de 2 pièces vides
En date du 04/06/2019, M. G déclare des dommages sur une dépendance dans la cours servant de lieu de stockage divers, suite à la chute d’une branche d’arbre appartenant à l’assuré, suite des coups de vents survenu dans la région.

Description des dommages :

Les dommages concernent des immobiliers :
– Toiture en tuiles mécanique en terre suite
– Dommages sur la charpente sous les tuiles (2 pannes sablières en 17×9, 8 chevrons, 17 liteaux)
– sur la porte d’entrée en bois double battant (1.10×2.50) x2 et son bâti : 2 bâtis/dormants en bois de 13×9, un liteau en bois de 13×9).
– 2 pans de murs d’épaisseur de 30cm en briques

 

Conclusion de notre cabinet d’expertise d’assuré :

Le risque n’a pas été vérifié.
La garantie « Tempête, Grêle, Neige » ne nous semble pas acquise au présent sinistre.
Valeur maximale observée à la station sur le site METEO FRANCE
– Le Bourget le 04/06/2019 vers 16h00 : 87,48 km/h.
– Roissy le 04/06/2019 vers 17h00 : 95,04 km/h
Compte tenu de ce qui précède, nous déposons le présent rapport en l’état et laissons à la compagnie de statuer quant à la suite a donner.
En cas de suite favorable donnée par la compagnie, une indemnisation immédiate  franchise déduite, indemnité différée, pourrait être versé à l’assuré.

 Pourquoi prendre un expert d’assuré ?

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Rapport d’étude géotechnique de conception avant la construction d’une maison sur la commune d’ANDERNOS 33

La reconnaissance de sol concerne l’avant-projet de construction d’une maison individuelle de type R+1 partiel , d’extension d’une annexe et de création d’une piscine sur la commune d’ANDERNOS (33).

Programme géotechnique et ingénierie de notre cabinet d’expertise

Réalisation de 3 sondages géologiques à la tarière mécanique [notés SG1 à SG3]
descendus à 5,00 m de profondeur, permettant le prélèvement d’échantillons remaniés et
la description des coupes lithologiques,
o Réalisation de 3 essais au pénétromètre dynamique lourd (63kg) [notés PD1 à PD3]
couplés respectivement aux sondages SG1 à SG3,
o Réalisation d’une fouille manuelle [notée F1] sur fondation du mur Sud-Ouest de
l’annexe existante,
o Fourniture et mise en place d’un piézomètre [noté PZ1] à 2,00 m de profondeur au droit
de la future piscine,
o Nivellement des points d’investigation.

Les sondages ont été réalisés en fonction du contexte du site (accès, encombrement, réseaux connus, …) et de l’occupation de la parcelle. Leur implantation est fonction de la précision et de la qualité des plans fournis et des repères existants sur le site le jour de notre intervention le 05/06/2020.

Cadre de la mission géotechnique

En référence à la classification des « Missions Types d’ingénierie géotechniques » (extraites de la norme NF P 94.500 de novembre 2013) et des Conditions Générales d’Intervention établies par l’Union Syndicale Géotechnique (USG), notre reconnaissance est une étude géotechnique de conception en phase avant-projet (G2-Phase AVP) dont l’étendue de la mission est limitée aux prestations correspondantes. L’objectif d’une étude géotechnique de conception – en phase avant-projet – est d’effectuer une identification des aléas majeurs du site et d’en limiter les conséquences. Elle étudie les principes constructifs et l’adaptation au sol envisageable et fournit l’ébauche dimensionnelle d’un profil type pour chaque ouvrage géotechnique. Cette étude exclut toute approche des délais et coûts.

Objectifs de l’étude de sol

En référence à la norme NF P- 94500 de novembre 2013 et au type de mission définie ci-avant, notre étude traitera des points techniques suivants :

– Description de la structure géologique du sous-sol,
– Détermination des caractéristiques mécaniques des couches de sol,
– Reconnaissance ponctuelle des fondations existantes,
– Relevé des niveaux d’eau non stabilisés le jour de notre intervention,
– L’adaptation au sol envisageable et l’ébauche dimensionnelle du projet en fonction du modèle géologique et géotechnique du site décrivant principalement :
– le mode de fondation à adapter et ses conditions d’ancrage,
– les contraintes de calculs aux ELS et ELU,
– le type de niveaux bas à construire,
– Les sujétions générales d’exécution : terrassements, dispositions vis-à-vis de la nappe, des avoisinants, de la sensibilité au retrait/gonflement des sols argileux (RGA) et dispositions particulières,
– Les aléas géotechniques résiduels/subsistants et suites à donner.
Cette reconnaissance intervient au stade de l’avant-projet.

Etat des lieux :

Terrain enherbé sans dénivelé significatif ;

  • Présence d’une maison existante présentant des désordres structurels de type fissures, qui sera démolie et purgée au droit du projet ;
  • Présence sur le terrain de l’annexe faisant l’objet du projet d’extension, composée d’une partie à ossature maçonnée et d’une partie à ossature bois. La partie maçonnée sera conservée et la partie en bois sera démolie et purgée dans l’emprise du projetd’extension ;
  • L’annexe présente des désordres structurels de type fissures, sa stabilité devra être garantie en phase travaux et en phase définitive ;
  • Présence d’arbre proche ou partiellement dans l’emprise du projet qu’il faudra soigneusement dessoucher.
  • D’après la carte IGN au 1/25000ème, le secteur d’étude se trouve autour des cotes NGF 4 à 5 m environ. Le terrain ne présente pas
    de dénivelé significatif.
  • Dans ce référentiel, l’altitude du terrain à l’aplomb des sondages varie entre les cotes 99,66 m et 99,92 m (environ 0,25 m de dénivelé au droit de nos sondages et essais effectués sur l’emprise du projet).
  • Présence du bassin d’Arcachon à environ 150 m au Sud-Ouest de la parcelle.
  • Ce projet de construction s’insère dans le cadre d’une zone pavillonnaire de densité moyenne de construction

Géologie et risques naturels

Cadre géologique du secteur d’étude

Après étude de la carte géologique d’ARCACHON (33) au 1/50.000ème (source : infoterre.brgm.fr), le secteur d’étude devrait se trouver au droit des formations du Pléistocène inférieur à supérieur composées des sables des Landes.

Risque sismique

La commune d’ANDERNOS (33) est répertoriée en zone de sismicité 1 (niveau : très faible). Il apparaît donc que les règles de construction parasismiques ne sont pas applicables.

Aléa Retrait / Gonflement

D’après les données du site « www.argiles.fr », la carte de l’Aléa Retrait / Gonflement indique que le secteur étudié de la commune d’ANDERNOS (33) est en aléa très faible à nul. Par ailleurs, cette commune n’a jamais fait l’objet d’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle associé aux mouvements de terrains consécutifs aux phénomènes de sècheresse / réhydratation des sols (source :
www.georisques.gouv.fr).

Risque de remontée de nappe

D’après la carte de remontées de nappe établie par le BRGM (source : www.inondationsnappes.fr), le secteur étudié de la commune d’ANDERNOS (33) est situé dans une enveloppe approchée des inondations potentielles par débordement d’un cours d’eau ou par submersion marine de plus d’un hectare. De plus, cette commune a déjà fait l’objet de 8 arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle
associés à des inondations entre 1982 et 2014 (source : www.georisques.gouv.fr).
Par ailleurs, par arrêté du préfet coordinateur du bassin, en date du 11/01/2013, la commune d’ANDERNOS (33) est sur la liste des Territoires à Risque Important d’Inondation (TRI).

Risque de carrières souterraines

Après examen de la liste des communes à risques de carrières souterraines abandonnées éditée par le Service des Carrières du Conseil Général de la Gironde, la commune d’ANDERNOS (33) n’y est pas recensée.

Caractéristiques du sous-sol

Structure lithologique

La structure lithologique du sous-sol peut être en partie caractérisée au travers de nos sondages SG1 à SG3. Les couches de sol décrites sous forme de faciès sont détaillées ci-après :

  • Sols terreux / remaniés ou remblais :
    Le jour de notre intervention et au droit de nos 3 sondages géologiques, nous avons mis en évidence des sols terreux plus ou moins remaniés ou en remblais.
  • Sols en place :
    Sable gris saturé en eau et observé au droit de tous nos sondages.
  • Essais mécaniques in situ :
    Les caractéristiques mécaniques des couches de sol ont été appréciées par la réalisation d’essais au pénétromètre dynamique lourd (63kg). Ces essais permettent d’évaluer la résistance en pointe (qd en MPa) de façon continue dans le sol.
    Les essais PD1 à PD3 ont été stoppés volontairement à 5,00 m de profondeur
  • Hydrogéologie :
    Les niveaux d’eau relevés lors de nos sondages le 05/06/2020 sont donnés par rapport au niveau du terrain actuel. Nous avons observé la présence d’une nappe non stabilisée autour de 0,30 m à 0,60 m de profondeur par rapport au niveau du terrain actuel, avec des venues d’eau établies autour de 0,60 m à 0,70 m de profondeur le 05/06/2020.
  • Reconnaissance des fondations de l’annexe existante
    Nous avons réalisé une fouille [notée F1] sur fondations du mur Sud-Ouest de l’annexe existante. Les principales caractéristiques reconnues sont regroupées dans le tableau suivant :
    – La présence d’un niveau de nappe vers 0,30 m de profondeur a provoqué l’affouillement des niveaux sableux et l’arrêt de la fouille à
    0,40 m de profondeur.
    Fondations vraisemblablement ancrées dans des sols impropres à la construction, peu denses.
    – Leur stabilité devra être garantie en phase travaux et en phase définitive, pour cela des confortements seront possiblement
    nécessaires.

Laboratoire et comportement des sols

Au regard de la nature majoritairement granulaire des sols rencontrés au droit de nos sondages, nous avons effectué un examen visuel des échantillons en laboratoire qui a permis l’indentification des faciès suivants :

  • Des sols terreux marron foncé +/- remaniés sur des épaisseurs moyennes avec surépaisseurs possibles localement (faciès St/SR) ;
  • Des niveaux sableux marron/gris possiblement remaniés humides à saturés en eau (faciès S/R) ;
  • Des niveaux sableux gris saturés en eau (faciès S).
  • Les sols rencontrés en surface au droit du projet sont à dominante granulaire, et présentent un risque quasi nul vis-à-vis des phénomènes de retrait et de gonflement. Toutefois, les sables sont caractérisés par une cohésion très faible à nulle et sont sensibles aux affouillements.

Comportements spécifiques des sols

Sols impropres à la construction et observés au droit de tous nos sondages sur des épaisseurs importantes (0,70 à 0,130 m environ) + surépaisseurs à venir au droit des zones de dessouchages et des zones de démolition/purges de la maison existante et de la partie en bois de l’annexe, ainsi qu’à proximité des fondations existantes.
Sols terreux (faciès St) : Ces sols sont impropres à la construction, ils sont souvent de couleur brune très sombre à noirâtre. Ils contiennent une proportion variable et aléatoire de matière organique ou de débris végétaux qui peut se dégrader avec le temps. On pourra les utiliser dans l’aménagement paysager.
Sols remaniés (faciès SR) :
Sols issus d’un acte anthropique de remaniements (étalement de remblais sur la parcelle, excavation de dessouchage à la pelle, purges d’anciennes fondations ou de réseaux enterrés, …). Ces sols sont déstructurés et souvent mélangés (sols terreux, sols remaniés et racines). Ils perdent leur portance acquise et deviennent compressibles sous de faible charge. Ils sont impropres à la construction sur la hauteur remaniée
Sols sableux (faciès S) :
Matériaux granulaires généralement insensibles à l’eau, à comportement éboulant. Les sables sont caractérisés par une cohésion nulle. Lors des terrassements, le comportement instable des sables provoque des affouillements ou des instabilités qui génèrent souvent du hors-profil (surconsommation de béton). Il est fréquent d’utiliser des blindages de fouilles provisoires dans ces conditions.

 

Conclusion de notre expert en géotechnique de bâtiment

Il s’agit de la construction d’une maison en R+1 partiel d’environ 169 m2 d’emprise au sol, de l’extension en RDC d’une annexe d’environ 40 m² d’emprise au sol et de la création d’une piscine.
Modalités de construction :

  • Le projet de maison est prévu selon un principe de construction classique avec des murs en briques ou parpaings réceptionnant une toiture en bac acier sur la partie en R+1 et une toiture terrasse sur la partie en RDC.
  • Le projet d’extension de l’annexe est prévu selon un principe de construction classique avec des murs en briques ou parpaings avec
    bardage bois réceptionnant une toiture en bac acier
  • D’après les plans de coupe fourni les niveaux bas de la maison et de l’extension de l’annexe seront à environ +0,30 m / TA
  • Compte-tenu de la faible pente au droit du projet, ils seront faibles (hauteurs < 0,50 m) (hors fouilles des fondations)

Nous avons pris en compte l’ensemble des éléments fournis et précités pour établir nos conclusions.
Toutes modifications des caractéristiques du projet devront nous être communiquées afin de confirmer les conclusions énoncées.

Sujétions générales de mise en œuvre

  • Ne pas ouvrir les fondations si prévisions de périodes pluvieuses.
  • En fonction de la période effective du chantier, le niveau de la nappe sera au-dessus du niveau des fonds de fouilles. Nous conseillons la réalisation d’un puits au tractopelle pour vérifier le niveau de la nappe et adopter si nécessaire un système de rabattement approprié (système de pointes filtrantes).
  • Il sera en principe impératif de localiser les zones dessouchées, ainsi que les zones de démolitions/purges et de déterminer leur impact sur le remaniement des sols en place. La méthode observationnelle lors de l’ouverture des fonds de fouille sera indispensable pour
    s’affranchir des sols déstructurés ou végétalisés et ancrer les fondations dans un sol en place.
  • En présence de remblais ou de sol remaniés ou rapportés (observation visuelle), les appuis nouveaux de fondation devront traverser ces derniers avec un ancrage minimum de 0,20 m dans le sol en place.
  • Pour la construction en limite de propriété côté Nord-Est, on adoptera soit des fondations en léger retrait de la limite de propriété associées une structure en encorbellement ; soit des semelles filantes renforcées acceptant un mur désaxé et un taux de travail réduit.
  • Pour la construction contre l’annexe existante : on adoptera des fondations perpendiculaires à l’existant ou des fondations en léger retrait des fondations existantes associées une structure en encorbellement, il faudra mettre en place un joint de structure (fondations et élévations) entre l’ancien et le nouveau bâti. Il n’existera aucun contact rigide entre l’ancien bâti et le projet, il faudra assurer la stabilité des fondations existantes en phase chantier et en phase définitive.
  • Selon les cas, un ouvrage de soutènement provisoire et /ou définitif devra être mis en place ou des travaux de reprise en sous-œuvre des fondations existantes seront peut-être nécessaires ;
  • Pour les niveaux de fondations successives décalées, il faudra respecter les conditions de redans en appliquant la règle des 2H/1V pour ne pas transmettre de contraintes supplémentaires aux fondations inférieures.

Piscine

Principes de construction :
La piscine mesurera environ 3,00 x 4,00 m et sera située à une distance comprise entre 1,60 m et 4,00 m des existants. Nous ne connaissons pas son calage altimétrique, ni sa profondeur. On la supposera de l’ordre de -1,50 m / terrain actuel. Elle sera en principe réalisée en déblais sur des hauteurs de l’ordre de 1,70 m.
Celle-ci pourra être traitée par la mise en place d’un radier général avec élévations enterrées en blocs à bancher. Cet ouvrage sera conçu pour résister à la sous-pression hydrostatique maximale (1,5 t/m² en considérant une nappe affleurante à défaut d’une étude NPHE spécifique)). Il devra être lesté en cas de vidange de la piscine.
Une profondeur d’ancrage des fondations au-delà de 1,50 m de profondeur permettra d’assurer une assise dans des sols en place de capacité portante suffisante.
Terrassements
• Nature des sols en place : Au droit de nos sondages, nous avons observé des sols en place à dominante sableuse. Ces sols ont
une cohésion très faible à nulle et sont extrêmement sensibles aux affouillements (affouillements observés au droit du sondage SG1 et de la fouille sur fondations F1, entre 0,40 m et 0,60 m environ).
Il n’existe pas suffisamment d’espace disponible pour réaliser un talutage naturel compris entre 2H/1V maximum hors venue d’eau. Par conséquent pour augmenter l’angle de talutage, il sera nécessaire de mettre en œuvre un système de soutènement provisoire de type berlinoise ou blindages.
• Problématique de la nappe :
Nous avons observé un niveau de nappe vers 0,60 m de profondeur dans notre piézomètre PZ1 le 05/06/2020, et entre 0,30 à 0,60 m de profondeur au droit de nos autres sondages. En période défavorable, ce niveau sera au-dessus du niveau du fond de fouille de la piscine. En l’état, nous recommandons de ne pas débuter des terrassements de la piscine.

Selon l’enchainement des missions géotechniques de la norme NF P 94 500, notre mission G2-AVP d’étude géotechnique de conception en phase AVANT-PROJET pourra être suivie d’une mission d’étude de conception en phase PROJET (mission G2-PRO) et de supervision d’exécution (mission G4) à la demande du maitre d’ouvrage. Ces missions permettront de réduire les risques associés aux aléas subsistants.

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Expertise sécheresse et traitement des fissures à Rochefort 17300

Maison de ville en mitoyenneté sur 1 côté
– en agglomération
– comportant un rez-de-chaussée et 3 étages complets
La maison principale est de 1937, et extension 1980.
Abri de jardin: PP : RDC: Salon/SAM, Petit salon, 1er :Bureau 3 chambres, grenier: une pièce

la garantie Catastrophe naturelle est acquise au contrat sur bases suivantes :
– sur bâtiment : en valeur de reconstruction à neuf limitée à 25%
– sur les frais de démolitions et déblais : à concurrence des frais réels justifiés

Sinistre et historique

Arrêté de Catastrophes Naturelles faisant l’objet de la présente déclaration :
– Arrêté du : 27/11/2018
– Période visée par l’Arrêté : 01/04/2017 au 30/06/2017
– Date de la déclaration à l’assureur : 13/12/2018

Ce sinistre est-il susceptible de faire l’objet d’une déclaration de sinistre à un autre assureur ?
– Non, car il n’y a pas eu d’autre Assureur au cours de la période couverte par l’arrêté Historique des Arrêtés Catastrophes Naturelles concernant le bien sinistré.
Il n’y a pas continuité entre les précédents arrêtés et celui du 27/11/2018 au titre duquel le sinistre a été déclaré.
Interventions dans le cadre des précédents sinistres Selon la déclaration de l’Assuré, aucune intervention particulière dans le cadre d’un précédent sinistre de type sécheresse.
L’extension est en matériaux modernes et ancrée sur le bâti plus ancien en moellons de pierre.

Arrêté de Catastrophes Naturelles faisant l’objet de la présente déclaration :
– Arrêté du : 27/11/2018
Ce sinistre est-il susceptible de faire l’objet d’une déclaration de sinistre à un autre assureur ? – Non, car il n’y a pas eu d’autre Assureur au cours de la période couverte par l’arrêté Historique des Arrêtés Catastrophes Naturelles concernant  le bien sinistré.

Il n’y a pas continuité entre les précédents arrêtés et celui du 27/11/2018 au titre duquel le sinistre a été déclaré.
Interventions dans le cadre des précédents sinistres Selon la déclaration de l’Assuré, aucune intervention particulière dans le cadre d’un précédent sinistre de type sécheresse.

Relevé des désordres et conclusions de l’expertise sécheresse

Tassement sous le poteau de maintien de la charpente et mouvement entrainant en partie les baies coulissantes fixées sur ces bois. Fissuration au droit de la liaison cuisine, séjour-entrée. Basculement de l’ensemble de la véranda, avec détachement de la façade visible au droit du solin dans l’angle coté mitoyenneté.
Présence de fissuration au droit des cueillies, à la liaison entre la véranda-Salon et l’habitation principale. Aucun dommage apparent mise à part de grandes difficultés aux coulissements.

Nous avons pu observer 2 types de dommages :
– de pathologie constructive pour un premier lié à la structure poteau bois qui manque de protection contre les intempéries, et exposée, a commencé à montrer des traces de pourrissements, Ces mouvements occasionnés par les légers tassements en pieds dûs à la perte de résistance à la charge entrainent les éléments fixés tels que les baies et les plafonds/cloisons de la cuisine.
– Un dommage lié à un léger tassement des fondations de la véranda sur le pignon EST, pouvant être associé à un sol sensible à la sécheresse, qui entraine un basculement visible au droit du solin et du plafond à proximité du pignon mitoyen.

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Mission d’expertise et de conseils en bâtiment

Dans le cadre d’un  projet de construction d’un éco quartier dénommé « Les Passerelles » composé de 12 bâtiments et de 491 logements sis : Avenue de la République à Annecy (74960),

Causes et circonstances

Un Plan Général de Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé (PGCSPS) a été établi définissant les mesures à mettre en œuvre en matière de sécurité, de santé et de condition de travail du chantier notamment dans le chapitre 7.2 qui évoque la mise en commun d’un grue de levage pour l’ensemble des corps d’état pour une durée de 3 mois pour chaque bâtiment, après l’achèvements du lot « Gros Œuvre ».

Au moment de l’intervention de la société B, cette dernière se trouve, après plusieurs essais et quelques heures de manutention de grue, dans l’impossibilité de se faire  approvisionner les menuiseries  aux différents niveaux des bâtiments concernés sans prendre le risque d’endommager les nez de dalle des balcons. L’ensemble des menuiseries livré sur le chantier, sur palettes, a été monté manuellement par les salariés de la société B sachant que cette méthode, malgré toute l’attention apportée, a entrainé immanquablement des dommages consécutifs. De plus la pose des volets a été ajouté aux prestations à réaliser sans avoir fait l’objet d’un avenant signé.

Face aux difficultés rencontrées la société B a pris du retard sur la réalisation des travaux. Consciente des difficultés qui subsistent sur le terrain, la société P, par courrier recommandé avec AR adressé par son avocat, a rompu le contrat de traitance à la fin du chantier, en invoquant plusieurs raisons dont cette dernière :

« Ma cliente m’a informé des difficultés qu’elle rencontre depuis plusieurs mois avec votre société dans le cadre de l’exécution des travaux qui vous ont été confiés en sous traitance sur le chantier « Les Passerelles » à Cran Gevrier…En conséquence, je vous notifie par la présente la résiliation immédiate du contrat liant actuellement la société P à votre société. »

Un constat d’huissier a été établi à la demande de la société P et un décompte définitif entre les parties, établi unilatéralement par la société P, fait ressortir une retenue faite  à la société B.

C’est dans ces circonstances que Monsieur S, gérant de la société B, nous a sollicité pour une mission d’expertise et de conseil en bâtiment.

Constatations 

Lors de notre visite sur les lieux le 9 Juin 2020, nous avons visualisé toutes les façades des bâtiments concernés par l’intervention de la société B et nous avons relevés les points suivants :

  • L’ensemble des bâtiments de plusieurs étages possède des balcons saillants et superposés à tous les niveaux sauf aux derniers ;
  • Les différents logements possèdent des ouvertures destinées à accueillir des baies vitrées donnant sur les balcons, dont les dimensions sont assez importantes,;
  • Nous avons aussi la présence de fenêtres de dimensions moins importantes ne permettant le passage des menuiseries.

 

Au vu des constats réalisés et de la conception des différentes bâtiments, il nous parait impossible de monter les menuiseries à l’aide de la grue mise à disposition. Le seul moyen est l’approvisionnement manuellement en empruntant les escaliers.

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Etude géotechnique à Soisy Sous Montmorency (95)

À la demande de Mme E nous avons une campagne de reconnaissance de sol sur un terrain situé sur la commune de SOISY SOUS MONTMORENCY (95).

Diagnostic géotechnique sur maison fissurée

Cette mission a été menée  sur maison sinistrée, et a pour objet de :
– Relever la nature et la position des différentes couches du sous-sol ;
– Tester leurs caractéristiques mécaniques ;
– Repérer les niveaux d’eau dans les sondages au moment de la campagne de
reconnaissance géotechnique ;
– De réaliser une reconnaissance de fondations de la maison sinistrée ;
– De prélever des échantillons remaniés pour des essais en laboratoire ;
– Définir le principe de fondation à retenir pour la reprise des fondations.
Suivant la définition et à la classification des « Missions Géotechniques Normalisées » (norme NF P 94-500 révisée en novembre 2013), cette étude s’inscrit dans le cadre d’un diagnostic géotechnique, mission type G5, et son étendue est limitée aux prestations qui y correspondent.
Pour mener cette étude, outre le courrier du 17 août 2018 du service technique de la Mairie de SOISY SOUS MONTMORENCY (95), nous ne disposions pas d’éléments graphiques.
– Absence de plan de réseaux enterrés.

La maison concernée par l’étude est une structure sur 3 niveaux comprenant : 1 sous-sol semi enterré, 1 Rdc surélevé et des combles. Actuellement, la maison présente de nombreuses fissures tant au niveau de la super structure que des paries semi-enterrées. A la demande de l’Expert d’assurance et du Maître d’Ouvrage, le projet consiste à faire un diagnostic de la maison et de ses fondations, déterminer les causes du sinistre et de définir un principe de confortation des fondations dans le cadre d’une reprise en sous-œuvre.

Contexte géologique et risques locaux

D’après la feuille géologique BRGM de l’ISLE ADAM au 1/50000 et les archives d’IGEOTEX, le terrain étudié se situe au niveau des Alluvions Récentes qui surmontent un ensemble du LudoBartonien comprenant des Marnes et Masses du Gypse, le Sable de Monceau et le Calcaire de Saint-Ouen, le tout masqué par des remblais d’aménagement superficiel.

Résultats lithologiques et mécaniques

Sur environ 0.8 m à 1m, les remblais sont représentés par des sables limoneux à limono-marneux gris à noirâtres, pouvant avoir un aspect vaseux et comportant des galets calcaires arrondis, du plâtras, du mâchefer, des débris de brique rouge, divers et des veines noirâtres vasardes. Ensuite, ce sont des Alluvions Récentes jusqu’à environ 5 m en SP1 et 7 m en SP2 : il s’agit de sable et de tourbe en proportions variables et plus ou moins vasards, à débris de coquillages et petits galets calcaires. Au droit du sondage SP2, il s’agit entre 3 et 7 m de profondeur, essentiellement de la tourbe noirâtre avec des niveaux irréguliers de vase tourbeuse.

Constat du sinistre

Le sinistre qui affecte la maison de Mme EI est un ensemble de fissures plus ou moins conséquentes, visibles un peu partout tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison. Une observation sommaire de la maison montre de nombreuses fissures horizontales et des fissures en escalier aux angles de la maison. Les murs de cloison sont également affectés. On note une dissymétrie dans la répartition et l’amplitude des fissures : elles sont particulièrement prononcées le long du pignon latéral droit (côté garage).

Les investigations géotechniques montrent :
Au niveau du sondage géotechnique SP2 situé en façade arrière (vers l’angle côté pignon latéral gauche), une présence plus importante de matériaux alluvionnaires tourbeux par rapport à SP1 ;
– A cette époque de l’année, un niveau de nappe phréatique peu profond le long du pignon latéral gauche par rapport au pignon latéral droit (Cf : eau dans la fouille de reconnaissance de fondation F1) ;
– De manière générale, une humidité plus prononcée au droit du sondage SP2 par rapport à SP1 ;
– Des assises de fondations constituées par des matériaux fins, riches en fraction granulaire. L’analyse de la géométrie des fissures associées au résultat des investigations géotechniques suggèrent des affaissements différentiels au niveau des fondations, avec un tassement d’angle
particulièrement prononcé au niveau de l’angle côté pignon latéral gauche de la façade arrière, cette situation entrainant une dislocation du mur. Pour un ouvrage construit vers l’année 1925, et donc relativement très ancien, on peut en première approche en l’état actuel des investigations, penser que lors de la décrue des inondations qui ont affectées la propriété, des courants aquifères auraient provoqués une altération conséquente des assises de fondations, par un entrainement de particules fines.
Par rapport au niveau du terrain extérieur, l’encastrement des fondations de la maison étant correctes vis-à-vis de la garde hors gel, l’altération des assises aurait engendrée des vides et par suite des affaissements successifs, puis à la fin, un tassement conséquent provoquant une instabilité des fondations non dimensionnées à cet effet.
La cause principale des désordres serait l’inondation de la propriété (voir photos en annexes), puis la décrue associée à un lessivage des particules fines, avec un effet aggravant des tassements de consolidation au niveau des Alluvions superficielles en relation avec les  battements de la nappe phréatique.

Conclusion de notre cabinet d’expertise d’étude géotechnique

De manière générale, dans le voisinage des ouvrages existants, on préfère les micropieux de type II au lieu des micropieux de types III ou IV en raison des risques de soulèvement et des désordres que ces derniers pourraient engendrer.
Les micropieux seront dimensionnés au flambement et il faudra tenir compte de la présence des Remblais, des Alluvions, des ouvrages mitoyens susceptibles de générer des poussées en tête des micropieux, ainsi que des éventuels anciens ouvrages enterrés dont nous n’aurions pas connaissance.
L’exécution devra tenir compte également de la nature et de la qualité des matériaux, du contexte hydrogéologique et de la présence de blocs et/ou bancs indurés. Nous recommandons l’utilisation d’un ciment résistant aux eaux séléniteuses (agressives).
Lors du dimensionnement définitif des micropieux, on s’assurera en fonction des charges à reprendre que la couche d’ancrage soit reconnue sous leur pointe sur au moins 5 m ou 7 diamètres. Les micropieux seront réalisés selon les règles de l’Art par une entreprise spécialisée et qualifiée en fondations profondes et conformément au DTU 13.2. Pour garantir la bonne exécution des micropieux, on prévoira leur chemisage sur la hauteur des Remblais et Alluvions Modernes. Lors de la foration des micropieux, il faudra tenir compte des éléments de roche discontinus (présence possible de blocs). En fonction de l’élancement du micropieu et des descentes de charge, l’Entreprise devra justifier sa conception d’armature par un calcul au flambement. On tiendra compte du tassement des micropieux lié au raccourcissement élastique. Les eaux de ruissellement seront correctement récoltées et les abords immédiats des ouvrages seront imperméabilisés avec une contre pente vers l’extérieur.
Dans ce contexte particulier, les aléas qui subsistent concernent :
– l’hétérogénéité géo-mécanique ;
– la variation de l’épaisseur des Remblais et des Alluvions Modernes ;
– les descentes de charges actuelles de la maison existante ;

Ces aléas peuvent être réduits par la réalisation des missions géotechniques.

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Investigations et diagnostic géotechnique suite à l’apparition de fissures sur l’ouvrage en Val de Marne

A la demande du cabinet E. et pour le compte du maître d’ouvrage, nous avons été missionné pour effectuer des investigations et un diagnostic géotechnique suite à l’apparition de fissures sur l’ouvrage. La présente étude s’inscrit dans le cadre de missions géotechniques de type G5 permettant de donner l’(les) origine(s) du sinistre et la(les) solution(s) confortative(s), selon la norme NF P 94-500 de novembre 2013 relative aux missions géotechniques.

Aléas géotechniques et conditions contractuelles

Les reconnaissances de sols procèdent par sondages ponctuels, les résultats ne sont pas rigoureusement extrapolables à l’ensemble du site. Il persiste des aléas (exemple : hétérogénéités locales) qui peuvent entraîner des adaptations tant de la conception que de l’exécution qui ne sauraient être à la charge du géotechnicien. Le présent rapport et ses annexes constituent un tout indissociable.

Situation du site

Le site d’étude est basé à MAROLLES-EN-BRIE dans le Val-de-Marne, à proximité du château de Grosbois. La parcelle cadastrale correspondante est la n°31. Nous sommes ici à une cote NGF de 79 m dans un contexte de vallée. Aucune activité ou historique n’a été porté à notre connaissance.

Contexte géologique

D’après la carte géologique de BRIE-COMTE-ROBERT et sa notice (feuillet n°220) au 1/50 000ème (Figure 2) et du sondage n°BSS000RPHW, issu de la banque du sous-sol (BSS) du BRGM et situé à proximité du site d’étude, la succession des formations géologiques potentiellement rencontrées dans la zone du site est découpée en cinq niveaux depuis la surface :

  • Colluvions
  •  Marnes vertes et Glaises à Cyrènes
  • Marnes blanches de Pantin
  • Marnes bleues d’Argenteuil
  • Calcaire de Champigny

En raison d’une certaine excentricité par rapport au site d’étude et une différence d’altitude entre les sondages, une variation latérale de faciès ou d’épaisseur des formations géologiques n’est pas exclue.

Hydrologie présomptive

Les entités hydrogéologiques possiblement rencontrées sont des entités à parties libres et captives à dominante sédimentaire. Les systèmes aquifères sont ceux du Tertiaire Champigny-en Brie et du Soissonnais. On devra s’attendre à des stagnations temporaires et des circulations erratiques dans les colluvions.

Aléas et risques naturels

Une synthèse des risques naturels est présentée.
Le contexte des sites et sols pollués ne sera pas abordé dans le présent rapport et pourra faire l’objet d’études complémentaires conformément à la norme NF X 31-620 parties 1,2,3 et 4.

Campagne de reconnaissance d’investigations géotechniques

Nous avons reçu pour mission de réaliser des investigations géotechniques et de préciser les caractéristiques des terrains rencontrés par une série d’essais in-situ. Les reconnaissances des sols pratiquées sont conformes aux normes AFNOR et /ou font l’objet d’une description spécifique. La campagne de reconnaissance réalisée comprend l’exécution de :

  • un sondage à la tarière descendu jusqu’à 6 m ou au refus avec cinq essais pressiométriques ;
  • un sondage à la tarière descendu jusqu’à 15 m ou au refus avec quatorze essais pressiométriques ;
  • deux fouilles de reconnaissance de fondations ;
  • un carottage de dalle ;
  • deux teneurs en CaCO3 ;
  • deux granulométries et sédimentométries ;
  • trois limites de retraits ;
  • trois VBS et limites d’Atterberg ;
  • trois essais de gonflements ;
  • vingt-deux teneurs en eau.

Leur exécution a eu lieu les 18,19 et 28/11/2019 et le 23/01/2020. Le plan d’implantation est donné en Annexe.
L’application des essais au pressiomètre Ménard est régie par la norme NF EN ISO 22476-4. Les caractéristiques de la sonde utilisée pour les essais au pressiomètre Ménard sont données dans le Tableau 2.

Situation générale et géologique

L’ouvrage se place sur un terrain présentant une pente sensiblement orientée N/E (amont) vers S/O (aval). L’altimétrie du terrain coté amont tangente les cotes 80 à 81 NGF en limite de propriété. Coté aval le terrain se situe vers la cote 77 NGF. Ces cotes sont extrapolées à partir des données « Géoportail ». D’après les renseignements pris, l’ouvrage est situé au droit de l’affleurement des formations du Sanoisien « Argiles vertes » et « Glaises à Cyrènes » surmontant les marnes supragypseuses du Ludien supérieur : marnes blanches de Pantin et marnes bleues d’Argenteuil. En subsurface, les formations argilo-marneuses peuvent être marquées par des éboulis de pente et des limons de couverture.

Nature du sol et caractéristiques mécaniques

Nous rencontrons aux droits des sondages les faciès suivants :
– Les formations du Sannoisien : argiles vertes et glaises à Cyrènes : Ce sont des dépôts composés principalement d’argiles vertes avec des grains silicocalcaires surmontant des argiles beiges-orangées et grisâtres : les glaises à Cyrènes.
En SP1 (sous 20 cm de terre végétale et limons) de 0,20 à 2,60 m. / TN
En SP2 (sous 10 cm de terre végétale) de 0,10 à 2,60 m. /TN
Pl : 0,29 à 1,71 MPa
E : 3,12 à 23,27 MPa
– Les marnes blanches de Pantin (supragypseuses) : Ce sont des marnes argileuses et des marnes beiges à crème blanchâtre pouvant
présenter des passées calcaires.
En SP1 : de 2,60 à 7,40 m. /TN
En SP2 : de 2,60 à 6,00 m. / TN (arrêt du sondage)
Pl : 0,98 à 2,20 MPa
E : 7,12 à 30,66 MPa

– Les marnes bleues d’Argenteuil (supragypseuses) : Ce sont des marnes argileuses devenant souvent calcaireuses, bleu verdâtres à grisbleu.
En SP1 : de 7,40 à 15,00 m. (arrêt du sondage)
Pl : 1,24 à 1,87 MPa
E : 132,20 à 24,01 MPa

Etat de consolidation des sols en place

En reprenant les valeurs minimum et maximum de E (module de déformation) et Pl (pression limite), nous obtenons un rapport E/Pl caractérisant un « état de consolidation » des sols en place.
En SP1 (zone aval)
Est observable un état de consolidation altéré des argiles sur le premier mètre, sensible à la percolation des eaux pluviales circulant en surface depuis l’amont du site. A l’interface des argiles vertes et des marnes blanchâtres, une zone de sur-consolidation vers 4,00 m. de profondeur liée à une valeur élevée du module pressiométrique révélée dans des marnes calcaireuses. Une zone « d’altération » est observable à partir de 6,00 m. de profondeur par l’action d’un niveau aquifère non stabilisé et repéré en cours de sondage entre 6,00 et 7,40 m. de profondeur. Plus en profondeur, les marnes d’Argenteuil présentent un état « normal » de consolidation.
En SP2 (zone aval)
Une zone « d’altération » peut s’observer entre 1,00 et 3,00 m. de profondeur correspondant aux argiles vertes (1,00 à 2,00 m.) qui surmontent le toit des marnes blanchâtres (vers 3,00 m.). Cet ensemble présente des valeurs E/Pl inférieures à 9 et 8 caractérisant une zone « altérée » et sous-consolidée de terrains glissés ou qui ont flués sur la pente du versant. Vers 4,00 m. de profondeur, est observable une zone sur-consolidée (à l’instar de SP1) ou, à la même profondeur, ont été révélées des marnes calcaireuses. A partir de 5,00 m. de profondeur, le sol présente un état « normal » de consolidation.

Niveau d’eau

En cours de campagne, il a été observé un niveau aquifère en SPA à partir de 6,00 m. de profondeur. En fin de campagne, ce niveau était partiellement stabilisé vers 7,00 / 7,40 m. de profondeur. Cette situation est susceptible de varier, notamment en fonction de la saison et de la pluviométrie. On notera que des rétentions temporaires d’eau peuvent survenir dans les dépôts superficiels en toit des formations argileuses à l’occasion des saisons humides à fortes précipitations.

Diagnostic géotechnique et conclusions

Le bâtiment sinistré est une maison (initialement des années 1970), de type RDC+C sur terre-plein constituée de plusieurs volumes :
V1 (volume central) : fondé sur longrines et pieux (la profondeur des pieux est inconnue)
V2 et V3 : système fondatif inconnu
V4 (extension des années 1990) : fondé sur longrines et massifs
Nota : sur le plan ci-avant, l’emplacement des pieux et massifs est donné à des fins d’illustration (nombre et localisation non vérifiées)
Les canalisations EU/EP contrôlés en amont de la présente étude présentent de nombreuses anomalies (ci-après extrait du rapport) :
– La canalisation d’évacuation EP 7 est obturée, vraisemblablement abandonnée (Index 3)
– Intrusion de racines dans le regard R 1 (Index 4)
– La descente de pluviale EP 1 n’est pas canalisée (Index 6)
– Intrusion importante de racines dans la canalisation d’évacuation de la descente de pluviale EP 2 (Index 7)
– Intrusion importante de racines dans la canalisation d’évacuation de la descente de pluviale EP 3 (Index 8)
– Le pied de chute de la descente de pluviale EP 4 est totalement bouché (Index 9)
– La descente de pluviale EP 5 n’est pas canalisée (Index 10)
– Intrusions importantes de racines dans la canalisation en amont et aval du siphon de sol S 1 (Index 11 et 12)
– La canalisation d’évacuation de la descente de pluviale EP 6 et du caniveau C 2 est totalement bouchée (Index 13)

L’ouvrage a fait l’objet de travaux d’injection de résine expansive sous dallage (suite à une déclaration de sinistre par les précédents propriétaires ayant donné lieu à une prise en charge assurantielle de travaux. Les injections ont étés réalisées sous dallage (et non sous fondations). Nous ne connaissons pas précisément l’emprise des injections (tout ou partie du dallage ? quantité ? profondeur ? …). Il nous est indiqué que, malgré les injections, les désordres ayant évolués, des injections complémentaires ont étés réalisées à plusieurs reprises (entre 2010/2012 et 2017/2018 ?). Nous supposons que les injections ont étés réalisées uniquement à l’interface dallage /couche de forme sans « traiter le sol » en profondeur.

Les hypothèses sur l’origine du sinistre

L’ouvrage repose sur un terrain particulièrement sensible du fait de sa nature notamment argileuse et également du fait de sa position sur une pente de versant. Les sols rencontrés sur les trois premiers mètres sont plus ou moins fissurés et altérés par des phénomènes de « reptation » le long de la pente du versant. Les argiles sont soumises directement à des circulations d’eau de pluie qui, en période de forte pluviométrie, altèrent la rhéologie de ces matériaux particulièrement sensibles aux variations hydriques à l’origine de phénomènes de retrait gonflement. Les réseaux fuyards aggravent / accentue ces phénomènes. Au moment des sondages, le sol d’assise présentait des indices de consistance IC de 1,08 à 1,25 caractérisant des sols déshydratés ou en cours de déshydratation. Enfin, le système constructif hétérogène (massifs, pieux, dallage) et les périodes de retrait gonflement des argiles font subir à l’ouvrage des contraintes dans sa structure à
l’origine des désordres observés.