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Expert géotechnique : Comprendre l’Importance de l’Expertise Géotechnique

Dans le vaste domaine de la construction, l’expert géotechnique joue un rôle d’une importance capitale. Son expertise dans l’évaluation du sol est fondamentale pour déterminer sa capacité à supporter des charges, ce qui à son tour influence directement la conception des fondations et, ultimement, la stabilité des bâtiments construits.

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Fissuration d’une maison individuelle à Lyon – 69009

Madame G. est propriétaire d’une maison individuelle construite en 1990, 1991 sur un sous-sol partiel. La DROC (Déclaration réelle d’ouverture de chantier) date du 27 Septembre 1990 et la réception formelle a eu lieu le 4 juillet 1991, sans réserve avec les désordres évoqués par la suite.

En Mars 1993, Madame G. a établi une déclaration de sinistre auprès de l’assurance dommages-ouvrage concernant des dysfonctionnements sur les volets de la baie du séjour et de la chambre à l’étage. En 2005, un basculement de 1.5 cm de la maison, visible au sous-sol, s’est produit entrainant des infiltrations ;

  • Des renforts structurels ont été réalisés en façade, au niveau du séjour ;
  • En 2010, des fissures en escalier sont apparues avec des évolutions par la suite ;
  • La tuyauterie de la piscine s’est cassée ;

Inquiète par l’ensemble de ces désordres apparu sur sa maison, Madame G. a souhaité l’avis d’un expert neutre et indépendant. C’est dans ces circonstances qu’elle nous a sollicité et confié une mission d’expertise en fissures et de conseil.

Constatations par notre expert en bâtiment et fissures

Lors de la réunion d’expertise en date du 8 Juin 2021, en présence de Madame G., nous avons relevés les désordres suivants :

Analyses et préconisations de notre cabinet d’expertise

Face aux constats effectués, nous pouvons nous prononcer sur les désordres comme suit :

L’ensemble des fissures relevé et notamment celle correspondant au basculement du bâtiment, visible dans le sous-sol, et celle sous forme d’escalier à l’arrière de la maison sont consécutives à un tassement différentiel.

 

Selon les cartes du BRGM, le terrain est situé dans une zone d’aléa faible à moyen face au retrait-gonflement des argiles.

cartes du BRGM Lyon

cartes du BRGM Lyon

L’argile présente dans le sol gonfle lors des périodes pluvieuses et se rétracte lors des périodes de sècheresse, entrainant ainsi des tassements différentiels. Il s’agit de mouvements de terrain consécutifs à la sècheresse et à la réhydratation des sols et à la présence d’argile gonflante. Ce phénomène est amplifié lorsque la période de sècheresse se prolonge et devient important. En l’occurrence, la nature du sol où se situe la maison de Madame G., est propice à ce phénomène qui a entrainé les désordres relevés.

Avant la reprise des dommages consécutifs, il convient tout d’abord de réaliser une étude géotechnique de type G5, étude sur un ouvrage sinistré, afin de mettre en évidence la nature précise du sol par des sondages et étudier sa résistance par des essais pressiométriques.
Le type de fondation existant sera aussi identifié. L’étude de sol préconisera aussi les différents types de reprises en sous œuvre à réaliser afin de conforter l’assise de l’ouvrage.

Plusieurs types de reprises peuvent être envisagés :

  • L’injection de résine consiste à injecter dans le sol une résine expansive jusqu’au « bon sol », un sol d’une capacité suffisante afin de résister aux différentes descentes de charges de la maison ;
  • Les micropieux dont le diamètre, la profondeur et le nombre sont déterminés par l’étude de sol. Après le forage du terrain et de la fondation, un coulis de ciment est mis en place dans les armatures préalablement insérées. Les charges, en tête des micropieux sont alors reportées en profondeur ;
  • Les longrines. Ce procédé consiste à décaisser devant et sous les fondations existantes. Des longrines ferraillées sont ensuite réalisées sur toute la périphérie de l’ouvrage afin de le stabiliser.

Les dommages consécutifs, soit les fissures apparues sur les murs de façades et ceux apparus à l’intérieur de la maison pourront être repris. Un matage agrafage peut être réalisé. Ce procédé consiste à ouvrir les fissures, à insérer une armature et à tronçonner à la perpendiculaire des fissures afin de mettre en place les agrafes. L’ensemble est ensuite rebouché avec du mortier avant de prévoir un ravalement de façade. Les fissures relevées sur les murs intérieurs feront l’objet de reprise de plâtre et d’embellissements. L’ensemble de ces travaux doivent faire l’objet de devis par des entreprises qualifiées et spécialisées.

 

Recours

Lors de l’apparition de tels dommages sur une construction, dont la garantie décennale est forclose, ces derniers peuvent éventuellement être pris en charge par l’assureur multirisque habitation en cas de parution d’un arrêté de catastrophe naturelle « sècheresse ». Il conviendra alors d’établir une déclaration dans les délais impartis, soit dans les 10 jours après la publication de l’arrête au Journal Officiel.

Un Expert sera alors désigné par la compagnie afin de mener les opérations d’expertises sur les lieux sinistrés. Plusieurs éléments seront alors étudiés, tels que :

  • La date d’apparition des désordres ;
  • Le lien de causalité entre les désordres et leur fait générateur ;
  • La présence ou pas d’argile gonflante dans le sol par la réalisation de l’étude de sol ;
  • L’éventuelle présence de causes aggravantes qui pourraient entrainer l’application d’une RP (Règle proportionnelle) dans le règlement du sinistre et donc une prise en charge partielle.
  • La ZIG (Zone d’Influence Géotechnique) soit l’interaction entre l’aménagement du terrain et la construction. En période de sècheresse, un arbre imposant, trop proche des façades de la maison va aller pomper l’eau là ou elle s’évapore le moins, c’est à dire sous les fondations. Ce phénomène peut être une cause aggravante au tassement différentiel ;
  • La présence accidentelle d’une importante quantité d’eau dans le sol pouvant entrainer un affouillement des fondations, suite à une fuite sur un réseau ;
  • La réalisation de travaux, tels qu’une surélévation, ayant entrainé des charges supplémentaires sur des fondations mal adaptées.

L’ensemble de ces éléments sera évoqué et argumenté afin que la compagnie d’assurance puisse prendre position et garantir le sinistre. La 2ème phase des opérations d’expertises est la présentation de la réclamation chiffrée, argumentée et défendue auprès de l’Expert de compagnie. Elle comprendra les différentes études et investigations réalisées ainsi que les devis de reprise en sous œuvre et des dommages consécutifs. Le montant total des dommages et de l’indemnité seront alors fixés.

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Expertise et missions de diagnostic des désordres Catastrophe naturelle et Sécheresse à 77124 CRÉGY-LÈS-MEAUX

Notre cabinet d’ingénierie et expertise fissures intervient  afin de réaliser les missions de diagnostic des désordres, définir leurs causes, réaliser la conception et le chiffrage des travaux nécessaires à la réparation des désordres garantis.
Notre intervention se fait dans le cadre d’un sinistre CAT.NAT./SECHERESSE à 77124 CRÉGY-LÈS-MEAUX.

Détection des désordres dans l’habitation

Les dommages constatés concernent des fissurations aux murs porteurs en façade avant et arrière. Nous avons constaté également affaissement légèrement du dallage à l’angle façade arrière/garage. Toutefois celui-ci est éventuellement lié au mauvais compactage du sol sous dallage.

Fissures en façade arrière

Fissures en façade arrière

Etude du sol

Nous avons organisé une étude de sol qui a été réalisée par la société D. comprenant :

  • Trois sondages au pénétromètre dynamique ;
  • Un sondage destructif avec des essais pressiométrique jusqu’au -10m / TN
  • Une fouille de reconnaissance des fondations ;
  • Limite d’Atterberg ;
  • Profil hydrique ;
  • Granulométrie du sol.

Plan d’implantation des sondages réalisés

Les principaux résultats de cette étude sont les suivants :

  • La fouille F1 a mis en évidence qu’il n’existe pas vraiment de semelle filante sous le mur de soubassement. Si oui, celle-ci n’a pas de débord par rapport le mur.
  • Le sol sous fondation est du type limon argilo-marneuse. L’échantillon de sols analysé (prélevé à 2 m de profondeur au droit du sondage SP1) est classé dans les argiles moyennement plastiques (classification GTR92 : A3 ) et donc moyennement sensibles aux variations hydriques. Il était moyennement consistant (Ic = 0,9) lors de la reconnaissance.
  • La portance du sol sous fondation est très faible avec la valeur (Pl* = 0,4 MPa ; Em = 6 MPa). Les sondages pénétrométriques Pd1 à Pd3 confirment les essais pressiométriques, à savoir un terrain décomprimé jusqu’à 5 m de profondeur.
Schéma de la fouille

Schéma de la fouille

Analyse des désordres et expetise

Nous avons analysé les désordres et leur aggravation en relation avec :

  • Les données du site ;
  • Les caractéristiques du sol ;
  • Les caractéristiques des fondations ;
  • Les caractéristiques de la superstructure ;
  • Les facteurs aggravants.

En analysant des photos prises lors la construction de la maison, nous avons constaté qu’il n’existe pas des chainages verticaux.

Nous estimons que les principales causes des désordres sont les suivants :

  • Le système fondatif de la maison n’est pas adapté à la nature du sol qui est non seulement sensible aux variations de la teneur en eau mais aussi de faible capacité de portance.
  • L’absence des chainages verticaux est un facteur aggravant

Solutions de réparation

Dans le cadre de notre mission, nous avons recherché les solutions techniquement et financièrement les plus adaptées. La faisabilité des solutions suivantes a été étudiée :

  • Renforcement de la superstructure ;
  • Réparation des fissures et revêtement plastique ;
  • Injection de sol par résine expansive ;
  • Reprise en sous-œuvre longrine de rigidification ;

Nous préconisons d’une période d’observation de 6 mois après des travaux de reprise en sous-œuvre, dans le cas d’évolution des désordres, nous préconisons de réaliser des travaux d’injection sous longrines des murs de façades et pignons.

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Diagnostic géotechnique à Mennecy (77)

Nous disposons pour cette étude de la demande de notre client Monsieur L. avec photographies en date du 9 juillet 2019. Le rapport de contrôle des rejets nous a été transmis par mail le 24/01/2020.
La mission de notre cabinet d’expertise géotechnique est de type  G5 selon norme NF P94-500 (Missions d’Ingénierie Géotechnique Types – Révision de novembre 2013).

Les objectifs de notre mission :

    •  L’étude préliminaire du site,
    • Les résultats des investigations (plans d’implantation, coupes géologiques et diagrammes des essais in-situ et en laboratoire),
    • L’analyse et la synthèse du contexte géologique et géomécanique du site et de son influence sur le projet :
      • Description de la géologie et établissement du modèle géotechnique du site,
      • Analyse de la compacité des terrains,
      • Niveaux de l’eau lors de nos investigations,
    • Diagnostic géotechnique du site
    • Etude des causes du sinistre liée au sol,
    • Avis sur les risques d’évolution,
    • Proposition de confortement :
      • Propositions de solutions de traitement ou de confortement,
      • Recommandations particulières pour la réalisation des travaux : Préparation du terrain et phasage des travaux (terrassements, plateformes de chantier, etc…)

Programme d’investigations

Pour répondre aux objectifs de l’étude, nous avons réalisé :

  • 1 sondage de reconnaissance de fondation (RF3) descendu à 1.0 m.
  • 1 sondage pressiométrique (SP1) réalisé au taillant Ø 64 mm et descendu à 15 m de profondeur/TN, avec réalisation de 12 essais répartis dans le sondage conformément à la norme NF EN ISO 22 476-4 (procédure A).
  • 1 sondage à la tarière mécanique (SC2) à 5 m de profondeur.

Description générale du site

Mennecy se situe à une trentaine de kilomètres au sud de Paris et en limite nord du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français. La ville est en amont de la confluence de l’Essonne et de la Seine, sur le versant sud de l’Essonne.
La zone étudiée est située dans un contexte de versant (pente de 5% vers le nord). Le bâtiment est encadré :

  • au sud par une courette et la rue du Bel Air
  • à l’est et à l’ouest par des pavillons voisins
  • au nord par un jardin enherbé

Le terrain est occupé par une maison d’habitation en L de type RDC + 1 étage partiel + 1 cave partielle. Un jardin enherbé agrémente le reste de la parcelle au nord de l’habitation. Il est à noter la présence d’un arbre adulte à environ 5 m à l’est de l’habitation sur une parcelle voisine.
Le bâtiment existant a été agrandi et réaménagé au début des années 2000 (il y a 17 ans d’après les informations transmises par M. L lors de notre visite le 9 décembre 2019).

Contexte géologique

D’après la carte géologique d’ETAMPES au 1/50 000ème (infoterre.brgm.fr), la succession lithologique devrait être la suivante :
Colluvions ; Argiles Vertes ; Marnes Supragypseuses.

Extrait de la carte des aléas du PPR Inondation – parcelle hors zone d’aléa (site de la préfecture).

Extrait de la carte des aléas du PPR Inondation – parcelle hors zone d’aléa (site de la préfecture).

D’après la carte des remontées de nappe, le terrain concerné par l’étude est situé dans une zone de sensibilité faible.
Toutefois, les éléments disponibles sur le site sigessn.brgm.fr indiquent que « les buttes tertiaires du bassin parisien peuvent receler des niveaux aquifères calcaires ou même sableux, perchés sur des niveaux imperméables. Lors d’épisodes pluvieux exceptionnels ces petits aquifères peuvent déterminer des inondations par remontées et débordement.

Cependant, la trop faible densité du réseau d’observation des niveaux d’eau ne permet pas de les mettre en évidence autrement que par observation directe.

Le contexte est favorable à ce type de phénomène ainsi qu’à des circulations de versant.

Description du bâti et des désordres

La parcelle était historiquement occupée par un bâtiment en long (aile est) d’après les plans du cadastre napoléonien. Elle est occupée par une maison en forme de L vraisemblablement de type RDC + combles depuis les années 1930 au moins d’après les photographies téléchargées sur le site remonterletemps.ign.fr. Sans information complémentaire nous estimons que la cave existante à ce jour était également présente à cette époque.

Lors de notre visite de site le 9 décembre 2019, en présence de Monsieur L., nous avons constaté les désordres suivants :

  • Les dommages les plus importants se trouvent à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la maison au niveau de la jonction des deux parties du L située au nord-est qui est également la jonction entre l’existant ancien/réaménagé et l’extension des années 2000.
  • Les désordres apparents consistent en des fissures horizontales et verticales d’ouverture millimétrique à plurimillimétriques (4 mm maximum sur les fissures mesurées) situées principalement au coin des portes et fenêtres et au niveau des seuils de porte et fenêtres de
    l’aile nord Ces fissures ont une portée décimétrique à supramétrique. Certaines fissures ont fait l’objet d’une reprise antérieure au mortier de rebouchage. Il en est ainsi concernant les fissures à l’intérieur de la maison qui ont été rebouchées et repeintes mais qui se réouvrent comme constaté lors de notre visite.
  • Les fissures et désordres les plus importants sont localisés au niveau de la cave. Dans l’escalier d’accès sont visibles des fissures et des décrochements traversants horizontaux et verticaux, de portée pluridécimétriques. Lors de sa visite du 15/11/2019, le technicien a accédé au vide sanitaire et a constaté des fissures verticales avec une ouverture non mesurée mais vraisemblablement supracentimétrique au niveau d’un poteau situé sous la façade nord de l’extension au niveau de l’interface R+1 et R+combles R+1 étage
    R+ cave.
  • L’aile est (existant ancien) présente quelques fissures sub-verticales à l’intersection entre le portail maçonné et le bâtiment sur les façades ouest et sud. La façade est ne présente pas de désordres.
  • La cave voutée présente peu de désordres, cependant nous avons constaté un fossé le long du mur Est avec la présence d’eau en fond de fouille. Le propriétaire nous a indiqué que ce fossé avait été creusé afin d’évacuer les infiltrations arrivant depuis les ouvertures et l’humidité de la cave.
Les principales fissures à Mennecy (77)

Les principales fissures à Mennecy (77)

Diagnostic des désordres

L’analyse de la disposition des fissures et désordres montre un tassement des fondations localisé au nord-est du pavillon et à la jonction de l’existant sur cave et l’extension sur vide sanitaire. Il est à noter une absence de joint de rupture entre les différentes structures qui composent le pavillon (parties anciennes et extension, cave et vide sanitaire).

Nous avons également constaté un poteau présentant des signes de faiblesse et de rupture au niveau de la façade nord à l’est, situé au niveau de l’interface R+1 étage et R+ combles. Ce défaut peut contribuer aux désordres observés. Nous recommandons la réalisation d’un diagnostic structurel.

Les éléments présentés ci-dessus sont des facteurs aggravant mais le facteur déclenchant, un phénomène de retrait-gonflement des argiles, est vraisemblablement à l’origine des désordres observés.

Extrait de la carte des remontées de nappe

Extrait de la carte des remontées de nappe

Conclusion de notre expert

Le pavillon de Monsieur L. à Mennecy présente des désordres sous la forme de fissures et de décrochements pour la plupart ayant une portée pluridécimétrique à supramétrique.

Les désordres sont concentrés au nord-est au niveau de la jonction entre l’existant sur cave et l’extension sur vide sanitaire ou aucun joint de rupture n’a été observé. Un phénomène de retrait-gonflement des argiles (sensibilité forte) au niveau d’assise des fondations est vraisemblablement à l’origine des désordres.
Dans le cadre du diagnostic géotechnique nous recommandons de :

  • Réaliser un diagnostic structurel de la construction puis de reprendre et conforter le poteau fissuré observé dans le vide sanitaire sous le salon.
  • Vérifier l’étanchéité des canalisations.
  • Reprendre en sous-œuvre l’ensemble des fondations de l’extension, celle-ci pourra se faire par plots alternés jointifs afin d’éviter de déstabiliser les façades

La reprise en sous-œuvre devra respecter certaines dispositions concernant le risque de retrait-gonflement des argiles.
Avant tout travaux de ravalement, il sera nécessaire de suivre l’évolution des fissures post-RSO sur 6 mois.

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Rapport d’expertise cat nat sécheresse à Sucy en Brie 94370

D’après les dires de notre client, les fissures sont apparues en octobre 2018. Cette période correspond à la période par arrêté de catastrophe naturelle sècheresse faisant l’objet de ce dossier

Aucun élément nous permet d’aller à l’encontre des dires de l’assuré, nous donnons pour ce point un avis favorable à l’éventuelle mobilisation de la garantie sécheresse.

Relevé des désordres par notre expert en cat. nat. sécheresse

Maison individuelle construite sur un terrain d’assise en remblais avec un aléa de retrait de gonflement déclaré en fort.
La végétation d’ornement a une influence négligeable autour de la maison et la collecte d’eau pluviale et rejeter dans une gouttière à proximité de la maison.

Face sud de la maison

Présence de fissures horizontales d’ouverture inférieure à 1mm sur la droite de la porte fenêtre droite en façade sud du pavillon.

Façade Sud Expertise cat. nat. sécheresse

Façade Sud Expertise cat. nat. sécheresse

Face nord

Fissure horizontale d’ouverture inférieure à 1mm sur la gauche de la porte fenêtre en façade Nord

Façade Nord Expertise cat. nat. sécheresse

Façade Nord Expertise cat. nat. sécheresse

Sous-sol

Fissures diverses d’ouvertures allant jusqu’à 1,5mm sur la dalle béton (radier) au sous-sol du pavillon.

Sous sol de Expertise cat. nat. sécheresse

Sous sol de Expertise cat. nat. sécheresse

 

Avis de notre cabinet d’expertise sur les désordres

Notre expert cat.nat conclut qu’il s’agit d’anciennes fissures remontant à plusieurs années et ayant déjà fait l’objet d’un traitement superficiel. Le désordre est sans lien avec l’arrêté de catastrophe naturelle objet du présent dossier.

Au niveau des sous-sol, les désordres ne sont pas consécutifs à un tassement différentiel des ouvrages fondateurs.

Le sous-sol étant à une profondeur supérieur à 2,5 mètres , la teneur en eau sous le radier doit rester constante et ne permet donc pas une dessication du sol argileux.

L’apparition des fissures ne peut pas être consécutive à un retrait des gonflements des argiles.

La présence d’une source et/ou d’un mauvais ferraillage peuvent expliquer les fissures de la fatigues qui apparaissent sur le dalle béton.

Conclusion

La sécheresse ne jouant aucun rôle dans l’existence des désordres, nous donnons un avis défavorable à la mobilisation de la garantie sécheresse et nous invitons à donner sans suite le dossier de nos clients.

 

 

 

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Rapport d’expertise cat nat sécheresse à Montlhery 91310

Notre cabinet est missionné pour une expertise cat nat sécheresse dans une maison d’habitation sur plusieurs niveaux sur terrain en forte pente avec véranda et piscine.

Type et nature des fondations de l’habitation

Infrastructure : type de fondations non précisé : semelles isolées a priori, vraisemblablement avec redans vu la pente du terrain, sous toutes réserves – plancher R-d-C en poutrelles et hourdis sur vide sanitaire

Structure : plancher en bois – façades, pignons et refends en maçonneries d’agglomérés-ciment

Clos et couvert : charpente traditionnelle, couverture en tuiles principalement et toiture, terrasse sur une partie, menuiseries extérieures en bois

Second oeuvre : plafonds en éléments de terre cuite, cloisons et contre cloisons en briques plâtrières, carrelage scellé ou collé

Description de l’environnement

Terrain en forte pente dans la direction nord-sud, arbres de grande hauteur assez proches. Pas d’anomalie mise en évidence
mais examen non exhaustif.

Au sens de la carte aléa retrait / gonflement des argiles, le secteur se situe en zone d’aléa moyen.

Sinistres déjà déclarées par la commune

 

Arrêté Catastrophes naturelles faisant l’objet de la présente déclaration
date de publication au Journal Officiel : 16/07/2019
Période visée par l’Arrêté 01/07/2018 – 31/12/2018
Date de la déclaration à l’Assureur Septembre 2019
Les désordres dont l’indemnisation est demandée ont-ils fait
l’objet d’autres déclarations de sinistres ?
Non
Ce sinistre est-il susceptible de faire l’objet d’une déclaration de
sinistre à un autre Assureur ?
Non

Description du sinistre

Nombreuses fissures sur le muret à l’entrée ; nous notons la présence de traces de calcite significatives sur plusieurs d’entre elles qui caractérisent leur ancienneté. Espace entre les murets (intérieur / extérieur).

Liste de tous les désordres constatés par notre expertise en sécheresse :

  1. écartement murets perpendiculaires entrée
  2. fissure verticale sur muret en retour près boîte à lettres
  3. fissures en zone courante sur allée dans pente vers maison
  4. fissures et décalage sur allée vers maison en partie haute
  5. cassure d’une marche d’escalier en béton
  6. fissures sur muret de soutènement
  7. fissure verticale entre salle de bains et cuisine
  8. Fissures à gauche de la porte d’entrée, en particulier en haut (mesurées entre 2 et 3 mm) avec retour en tableau
  9. Fissures à gauche de la fenêtre et à droite en tableau
  10. fissures façade nord maison
  11. fissure verticale annexe
  12. fissure verticale annexe sous fenêtre
  13. fissure dallage brut dans annexe ouest
  14. fissures d’acrotères
  15. fissures dallage terrasse
  16. fissure verticale en surface courante
  17. fissure verticale en allège
  18. fissure sur conduit de cheminée
  19. fissure sur avances chambre
  20. fissures cueillie et angle vertical cuisine
  21. fissures cueillie et angle vertical cheminée cuisine
  22. nombreuses microfissures et fissures dans la maison au rez-de-chaussée et à l’étage

 

Cat nat à Montlhery 91310

Cat nat à Montlhery 91310

Annexes sur les fissures verticales

Cat nat à Montlhery 91310

Avis de notre expert : classification du sinistre suivant les désordres constatés

Le sinistre doit être classé dans l’une des quatre catégories définies ci-après :

1 L’immeuble présente des dommages pour lesquels la sécheresse visée par l’arrêté ne revêt pas un caractère déterminant
2 L’immeuble présente des dommages caractéristiques des effets de la sécheresse mais leur réparation ne nécessite pas de réaliser des reprises en sous-œuvre, ni une étude de sol
3 L’immeuble présente des dommages dont la cause n’est pas nécessairement imputable aux effets de la sécheresse : réalisation d’une étude de sol
4 L’immeuble présente des dommages dus à la sécheresse visée par l’arrêté et nécessitant inévitablement une reprise en sous-œuvre

Il est prématuré de préciser le classement du sinistre dont nous pensons, en l’état et sous réserve de ce qui suit, qu’il sera en catégorie 1.
Nous posons toutefois des réserves ponctuelles par rapport aux désordres 8 – 9 – 23 selon explications suivantes, raison pour laquelle nous considérons qu’il y a lieu de mettre l’ouvrage en observation sur une période d’abord de 6 mois éventuellement renouvelable avant de statuer.
En cas d’évolution, la classification serait susceptible d’être reconsidérée et des investigations complémentaires seraient à envisager (étude géotechniques type G5) pour préciser les causes, ce qui est pour l’instant prématuré.

Motivation de la classification retenue et explication des désordres

Nous retenons cette classification au vue des éléments récoltés sur le terrain et des désordres constatés :

  • Les fissures sont anciennes vu les traces de calcite et, par ailleurs, ne caractérisent pas des mouvements de sol.3
  • Il ne s’agit pas d’une fissure mais d’une dilatation entre ouvrages ; le désordre est par ailleurs déjà visible sur GOOGLE MAPS en 2008.
  • Cette fissure caractérise une dilatation entre deux éléments non liés structurellement.
  • Ces fissures affectent des éléments très élancés et donc soumises aux phénomènes de retrait dilatation qui les expliquent.
  • L’affaissement du haut de la partie en pente, qui traduit bien un tassement local, ne caractérise pas pour autant un effet anormal dû à la sécheresse mais relève principalement du mode constructif ; il s’agit d’un décalage différentiel entre deux plateformes en béton non liaisonnées dans des plans d’inclinaison différents (un en forte pente et l’autre à peu-près horizontal), ce qui a pu être aggravé par la présence de racines proches.
  • Ce désordre peut s’expliquer par un tassement local de la forme sous un ouvrage non fondé en profondeur ou le mode constructif (défaut d’armatures notamment).
  • Le muret a une fonction de soutènement : il est soumis aux poussées hydrauliques d’un terrain par ailleurs en forte pente ; il est construit de façon hétérogène avec une base en blocs de ciment, apparemment sans chaînages (sous toutes réserves) et aucun exutoire n’est visible (barbacanes) ; nous n’avons pas d’informations sur la nature des fondations. Le désordre résulte de la poussée des terres et du mode constructif
  • Cette fissure se situe au niveau d’une liaison entre deux parties structurelles et résulte d’un mouvement de tassement différentiel à notre avis ancien mais il convient néanmoins de s’en assurer ; en effet, il est prématuré d’exclure un effet de bascule lié à un tassement du sol d’assise, sans préjuger ni des causes ni de l’ancienneté.
  • Cette fissuration paraît ancienne mais est à mettre en observation par principe de précaution ; elle peut résulter d’un tassement du sol d’assise (sans préjuger ni des causes ni de l’ancienneté) ou d’un effet d’entraînement en lien avec le désordre 8.

 

En conclusion : nous proposons de mettre l’ouvrage en observation jusqu’à août-septembre dans un premier temps comme expliqué précédemment.

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Diagnostic géotechnique sur maisons fissurées à Menucourt – 95180

À la demande et pour le compte de notre client M.B, nous avons réalisé entre le 28 août et 11 septembre 2019 une campagne de reconnaissance de sol sur un terrain situé 1 & 2 Hameau de la Vallée Basset sur la commune de MENUCOURT (95).
Cette mission a été menée dans le cadre d’un diagnostic géotechnique sur maisons sinistrées, et a pour objet de :

  • Relever la nature et la position des différentes couches du sous-sol ;
  • Tester leurs caractéristiques mécaniques ;
  • Repérer les niveaux d’eau dans les sondages au moment de la campagne de reconnaissance géotechnique ;
  • Réaliser une reconnaissance de fondations des maisons sinistrées ;
  • Prélever des échantillons remaniés pour des essais en laboratoire ;
  • Rechercher les causes du sinistre et définir le principe de confortation des maisons sinistrées.

Suivant la définition et à la classification des « Missions Géotechniques Normalisées » (norme NF P 94-500 révisée en novembre 2013), cette étude s’inscrit dans le cadre d’un diagnostic géotechnique, mission type G5, et son étendue est limitée aux prestations qui y correspondent.
Aucun document graphique ne nous a été transmis par le maitre d’Ouvrage. Absence de plan de réseaux enterrés.
Nota : Cette étude ne permet pas d’établir un diagnostic de pollution des matériaux du site

Sondages géologiques et géotechniques

La reconnaissance de sols à l’aide d’une machine de forage de marque SEDIDRILL, type S200-50 a comporté la réalisation de :

  • 2 sondages de reconnaissance géologiques et géotechniques à la tarière hélicoïdale (notés SP1 et SP2) et menés autour de 8 m de profondeur par rapport au terrain actuel (TA) ;
  • 1 sondage de reconnaissance géologique et géotechnique à la tarière hélicoïdale (noté SP3) mené autour de 15 m de profondeur par rapport au terrain actuel (TA) ;
  • Les caractéristiques mécaniques du terrain ont été testées en discontinu au droit des sondages géotechniques précédents par des essais pressiométriques réalisés selon la norme NF P 94 – 110 à l’aide de la sonde Louis Ménard.
  • La coupe du terrain a été estimée à partir des échantillons remaniés remontés dans le forage de reconnaissance. Elle est donnée sur les fiches analytiques de sondages annexées où nous avons également reporté.

Ces forages ont été positionnés conformément à l’implantation schématique joint en annexes à la fin de ce rapport.
Avec les méthodes utilisées pour forer, la profondeur (qui est comptée à partir du terrain actuel au moment de notre intervention entre le 28 août et le 11 septembre 2019), reste approximative. Seuls les sondages réalisés en carottage continu pourraient permettre d’établir une lithologie plus précise des terrains traversés.

Topographiquement, la zone d’étude carte IGN

Topographiquement, la zone d’étude se place dans un contexte de pente générale vers le Nord. A
l’échelle du site, le terrain actuel (TA) est relativement plan à une cote approximative comprise entre
118 et 119 NGF, selon l’extrait de la carte IGN

Description de la maison fissurée à Menucourt

Le site d’étude se situe à une trentaine de kilomètres (à vol d’oiseau) au Nord-Ouest de Paris, dans le département du VAL D’OISE (95), sur la commune de MENUCOURT (95), plus précisément au 1 & 2 Hameau de la Vallée Basset. Il se place à environ 4.7 Km au Sud de la route nationale N14 et 2.3 Km au Nord-Est de la Seine.

Actuellement, le site est occupé par un bâtiment en longueur de type R+1 d’une emprise au sol d’environ 430 m².
Ce bâtiment semble être subdivisé en plusieurs dépendances s’assimilant à des maisons individuelles accolées.
Seules les 2 premières dépendances présentent de nombreuses fissures au niveau de la superstructure.
Ces 2 dépendances (ou maisons) concernées par notre étude ont une emprise au sol d’environ 160 m², soit 85 m² environ pour la première et 75 m² environ pour la deuxième. A la demande des Maîtres d’Ouvrage, le projet consiste à faire un diagnostic géotechnique des 2 maisons, de déterminer les causes du sinistre et de définir un principe de confortation des fondations.

Façade arrière des 2 maisons sinistrées à Menucourt

Façade arrière des 2 maisons sinistrées à Menucourt

Au moment de la rédaction de ce rapport, les descentes de charges des maisons existantes ne sont pas encore disponibles. Nous faisons l’hypothèse suivante :

  1. 8 t/ml en charge linéaire ;
  2.  30 t/ml en charge ponctuelle.
  3. Dans le cas où les charges réelles étaient différentes de l’estimation ci-dessus il conviendra de revoir tout ou partie des conclusions à venir au paragraphe IV.

Contexte géologique

D’après la feuille géologique BRGM de PONTOISE au 1/50000 et les données d’archives en notre possession, le terrain étudié se situe au niveau d’un substratum local constitué par les formations d’âge Ludien (Marnes Supra-gypseuses et Masses et Marnes du Gypse) que surmontent les formations du Sannoisien en Eboulis (Argiles Vertes et Marnes calcaires de Brie) Cette stratigraphie peut se dissimuler sous des Remblais d’aménagement local de géométrie irrégulière.

Risques locaux

Situé vers le centre de la commune, le terrain est concerné par un PPRN Risque Mouvement de terrain prescrit.

Extrait de la carte géologique BRGM de PONTOISE au 1/50000

Extrait de la carte géologique BRGM de PONTOISE au 1/50000

Résultats de l’étude géotechnique

Les sondages ont mis en évidence la succession des couches suivantes, de haut en bas :

  • Les Remblais :
    Rencontrés sur une profondeur variable autour de 1 m par rapport au terrain actuel, ils sont représentés par un ensemble hétérogène comportant : tout d’abord (en tête) des sables limoneux marron à marron-brunâtre à passées argileuse, ensuite, ce sont des argiles sableuses bariolées gris-ocre et enfin, on observe des sables fins, des sables siliceux friable marron à ocre-orangé. Des cailloutis, cailloux, blocs et débris divers ont été rencontrés tout au long de cette couche. Par ailleurs, la diagraphie de forage au droit du sondage SD1 montre des terrains de compacité relativement faible à moyenne.
  • Eboulis :
    Sous les Remblais, elles ont été rencontrées jusqu’autour de 6.5 m en SP1, 9 m en SP3 et jusqu’à la fin du sondage SP2 mené à 8 m de profondeur. Il s’agit principalement d’argile carbonatée plastique parfois feuilletée vert-marron à vert-pâle avec des veines marrons-kaki et d’argile marneuse plastique et feuilletée à teinte variable (marron-jaunâtre, marron-verdâtre, vert-pale)
    comportant quelques blocs et humide autour de 7 m. La diagraphie de forage en SD1 met en évidence des horizons relativement tendres en tête jusqu’àenviron 4 m, suivi des horizons de meilleurs compacité représentés par une vitesse moyenne
    d’avancement autour de 600 m/h.
  • Les Marnes Supra-gypseuses (Ludien) :
    Sous les Eboulis, elles ont été rencontrés jusqu’à la fin du sondage SP3 réalisé à la tarière et descendu à une profondeur d’environ 15 m.
    Il s’agit essentiellement de marne beige à reflet jaunâtre et à passées argileuses vertes à ocres comportant des cailloux et blocs calcaires avec un horizon saturé autour de 7/8 m. La diagraphie de forage SD1 suggèrene des matériaux relativement de bonne compacité et de
    bonne consolidation. D’un point de vue géotechnique, ces matériaux possèdent de bonnes à très bonnes caractéristiques
    mécaniques, représentées par les valeurs pressiométriques suivantes.
  • Remarques hydrologiques :
    Des horizons humides ont été rencontrés autour de 7 m de profondeur. En fin de forage, une charge hydraulique a été relevée autour de 8 m uniquement au droit du sondage SP3 réalisé à la tarière hélicoïdale continue et mené à 15 m. Ce niveau d’eau relevé correspondrait à une nappe au sein de l’horizon supérieure des marnes du Ludien, associée à des écoulements erratiques. Le niveau et le débit de cette nappe sont susceptibles de varier au cours de l’année

Observations générales de notre expert en diagnostic géotechnique

Le bâtiment concerné par notre étude semble est subdivisé en plusieurs dépendances s’assimilant à des maisons individuelles accolées.
Seules les 2 premières dépendances (ou maisons) de type R+1 sont principalement concernées par les désordres. On note en façade arrière des 2 maisons, une terrasse et un jardin libre de toute occupation en élévation.

Le sinistre qui affecte les 2 premières dépendances (maisons) du bâtiment est un ensemble de fissures plus ou moins conséquentes, visibles un peu partout tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des maisons.

Un aperçu de l’ampleur des désordres dans une maison à Menucourt

Un aperçu de l’ampleur des désordres dans une maison à Menucourt

 

Hypothèses de notre cabinet Omega Expert  sur l’origine du sinistre

Les désordres très apparents et plus prononcés sur la maison n°1 apparaissent sous forme de fissures horizontales, obliques, verticales et en escalier aux angles de la maison. Les désordres affectent aussi bien les murs de l’extérieur que de l’intérieur des maisons, certaines fissures décalées suggérant un mouvement de déversement et/ou de cisaillement.
Les investigations, les sondages géologiques et les analyses en laboratoire montrent :

  1. Des fondations des maisons avec une garde hors gel respectée, à l’exception du garage attenant à la première maison ;
  2. Des matériaux très argileux, très plastiques, très actives à nocives et très sensibles aux variations de la teneur en eau, dans un environnement instable avec des perturbations hydriques.
  3. Des valeurs pressiométriques variables faibles à moyennes dans la zone active des fondations superficielles.
  4. Une analyse de la géométrie des fissures associées au résultat de l’ensemble des investigations menées suggère un mouvement complexe à la fois de reptation et d’affaissements différentiels au niveau des fondations.

En effet, en liaison avec l’alternance de périodes humides et de sécheresse très prononcée de ces dernières années, il a fini probablement par y avoir des changements dans le comportement rhéologiques des argiles et par suite une modification de la stabilité qu’elles avaient acquises depuis des années : les désordres sont très récents pour des maisons déjà relativement anciennes.

Par ailleurs, les valeurs très élevées de la limite de liquidité (WL) et de l’indice de plasticité (IP) dans l’échantillon prélevé à 1.5 m de profondeur au droit du sondage SP3 suggèrerait également un caractère gypsifère de certaines argiles et/ou marnes (Marabé) soumises aux perturbations hydriques de la zone active des fondations superficielles et par suite, un risque d’altération en aggravation de ce contexte dans lequel un détachement du garage en extension devient possible.

Aperçu des fissures intérieures dans la maison de Menucourt

Aperçu des fissures intérieures dans la maison de Menucourt

 

Recommandations de nos experts en bâtiment

De manière générale, dans le voisinage des ouvrages existants, on préfère les micropieux de type II au lieu des micropieux de types III ou IV en raison des risques de soulèvement et des désordres que ces derniers pourraient engendrer.

Les micropieux seront dimensionnés au flambement et il faudra tenir compte de la présence des Remblais, des Eboulis, des ouvrages mitoyens susceptibles de générer des poussées en tête des micropieux, ainsi que des éventuels anciens ouvrages enterrés dont nous n’aurions pas connaissance. L’exécution devra tenir compte également de la nature et de la qualité des matériaux, du contexte hydrogéologique et de la présence de blocs et/ou bancs indurés.

Nos experts en bâtiment préconisent l’utilisation d’un ciment résistant aux eaux séléniteuses (agressives). Lors du dimensionnement définitif des micropieux, on s’assurera en fonction des charges à reprendre que la couche d’ancrage soit reconnue sous leur pointe sur au moins 5 m ou 7 diamètres. Les micropieux seront réalisés selon les règles de l’Art par une entreprise spécialisée et qualifiée en fondations profondes
Les calculs du dimensionnement des micropieux seront menés conformément au DTU 13.2 ou à l’EUROCODE 7.
Nous rappelons que Pour garantir la bonne exécution des micropieux, le chemisage est à prévoir sur une hauteur d’encastrement à déterminer par le BET de l’Entreprise des travaux.

Lors de la foration des micropieux, il faudra tenir compte des éléments de roche discontinus (présence possible de blocs).
En fonction de l’élancement du micropieu et des descentes de charge, l’Entreprise devra justifier sa conception d’armature par un calcul au flambement.
Si, outre les efforts verticaux, il existe des efforts horizontaux ou des moments, la solution par micropieux peut s’avérer inadaptée ou nécessiter une étude particulière.

On tiendra compte du tassement des micropieux lié au raccourcissement élastique.
Les eaux de ruissellement seront correctement récoltées et les abords immédiats des ouvrages seront imperméabilisés avec une contre pente vers l’extérieur.
Pour les reprises de fondations en sous-œuvre, il est très conseillé de privilégier une reprise totale à une reprise partielle. Dans la plus part des cas, les reprises partielles entrainent la constitution de points durs et l’apparition de nouveaux désordres difficilement contrôlables.

Dans ce contexte particulier, les aléas qui subsistent concernent :

– l’hétérogénéité géo-mécanique ;
– la variation de l’épaisseur des Remblais et Eboulis ;
– Le potentiel de gonflement des Argiles en Eboulis ;
– les descentes de charges actuelles de la maison existante ;

Ces aléas peuvent être réduits par la réalisation des missions géotechniques.

Omega Expert Aucun commentaire

Rapport d’étude géotechnique sur maison sinistrée à Cergy les Meaux

À la demande de notre client, nous avons réalisé le 17 février 2021 une campagne de reconnaissance de sol sur un terrain situé  sur la commune de CERGY LES MEAUX (77124).

Cette mission a été menée dans le cadre d’un diagnostic géotechnique sur maison sinistrée, et a pour objet de :

  • Relever la nature et la position des différentes couches du sous-sol ;
  • Tester leurs caractéristiques mécaniques ;
  • Repérer les niveaux d’eau dans les sondages au moment de la campagne de reconnaissance géotechnique ;
  • Reconnaitre la nature et la géométrie des fondations existantes ;
  • Prélever des échantillons remaniés pour des essais en laboratoire ;
  • Rechercher les causes du sinistre et définir un principe de confortation de la maison sinistrée.

Sondages géologiques et géotechniques

La reconnaissance de sols à l’aide d’une machine de forage de marque SEDIDRILL, type S200-50 a comporté la réalisation de :
–  SP1 et SP2 : 2 sondages de reconnaissance géologique et géotechnique à la tarière hélicoïdale menés respectivement autour de 15 et 6 m de profondeur par rapport au terrain actuel (TA) ;
– Les caractéristiques mécaniques du terrain ont été testées en discontinu au droit des sondages géotechniques précédents par des essais pressiométriques réalisés selon la norme NF P 94 – 110 à l’aide de la sonde Louis Ménard.
– La coupe du terrain a été estimée à partir des échantillons remaniés remontés dans les forages de reconnaissance. Elle est donnée sur les fiches analytiques de sondages annexées.

Fouilles de reconnaissances

2 fouilles manuelles de reconnaissance de fondations existantes réalisées depuis l’extérieur de la maison existante respectivement en façades arrière et avant.

Relevé topographique sommaire

Au moment de notre intervention, nous ne disposions pas de plan de relevé topographique pour faire des repérages. Les profondeurs des sondages sont comptées à partir du terrain actuel (TA).

Description succincte du site et du projet

Le terrain étudié se situe à une quarantaine de kilomètre au Nord-Est de Paris dans le département de La SEINE ET MARNE (77), commune de CERGY LES MEAUX (77124). Il se place à environ 600 m au Nord-Ouest du canal de l’Ourcq, 500 m au Sud-Est de la Nationale N330 et 700 m au Nord-Ouest du Château de la Roche.
Topographiquement, le site est relativement plan aux cotes approximatives comprises entre 122 et 123 NGF, selon l’extrait de la carte IGN.
Notre étude concerne la parcelle 04 d’une superficie d’environ 220 m². Actuellement, le site est occupé par une maison individuelle de type R+1+ combles aménagés d’une emprise au sol d’environ 41 m².

L’étude géotechnique

A la demande du Maître d’Ouvrage, notre étude consiste à faire un diagnostic géotechnique de la maison existante afin de déterminer les causes éventuelles des désordres observés et de définir un principe de confortation des fondations actuelles.

 

Diagnostic géotechnique de la maison existante

Diagnostic géotechnique de la maison existante

 

Contexte géologique et risques locaux

D’après les feuilles géologiques BRGM de DAMMARTIN-EN-GOELLE et MEAUX au 1/50000 et les données en notre possession, le terrain étudié se situe sur un substratum d’âge Ludien surmonté par des formations du Sannoisien (Argiles vertes). Cette stratigraphie peut se dissimuler sous des Remblais d’aménagement et/ou Recouvrements d’épaisseur plus ou moins importante.

Remarques hydrologiques

Au cours des forages, une charge hydraulique non stabilisée a été relevée autour de 11 m de profondeur au droit du sondage SP1 mené à 15 m de profondeur par rapport au terrain actuel. Ce niveau d’eau relevé serait en relation avec la nappe dans le Ludien dont le niveau et le débit sont susceptibles de varier plus ou moins fortement en fonction des saisons et des éventuels réseaux fuyards.
Par ailleurs, compte tenu de la nature de ces matériaux en Remblais et/ou en Éboulis, des circulations erratiques d’eau restent possibles dans les couches superficielles (plus particulièrement en période pluvieuse prolongée et/ou d’éventuel réseau fuyard).

Conclusion de notre expert en bâtiment et d’étude géotechnique

La maison concernée par notre étude est de type R+1+ combles aménagés d’une emprise au sol d’environ 41 m². Le bâtiment concerné par le sinistre fait partie d’un ensemble de 4 bâtiments de même caractéristiques, s’apparentant à un lotissement de maisons jumelles. Le sinistre étudié est un ensemble de fissures plus ou moins conséquentes, visibles un peu partout tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison existante.

Les désordres apparents sont sous forme de fissures horizontales, obliques, verticales ou en escalier et particulièrement prononcés du côté de la façade avant. Les désordres affectent aussi bien les murs de l’extérieur que de l’intérieur de la maison, et les fissures montrent une morphologie qui suggère un affaissement de sol.

Les observations lors des investigations menées associées aux résultats des essais en laboratoire suggèrent des mouvements complexes ayant conduit à des affaissements différentiels au niveau des fondations. Le contexte environnemental général montre une légère déclivité en direction de la façade avant, laquelle, associée à l’ensemble des observations précédentes suggèrent que les écoulements (se faisant de l’amont vers l’aval) auraient drainé de façon plus importante des particules fines coté façade avant.

En effet, les Éboulis constituant un faciès lithologique dissymétrique au droit des façades avant et arrière, on pourrait penser que le lessivage des particules fines entraine des conséquences plus importantes sur la façade comportant plus d’Éboulis (façade avant).
En outre, le réagencement (ou réorganisation) des grains (associé à la dissymétrie des matériaux en Éboulis) entraineraient un tassement plus conséquent en façade avant, et expliquerait que (dans la zone active des fondations superficielles au sein des Éboulis) :

  • la teneur en eau est relativement constante en SP1 mais faible par rapport à SP2 ;
  • les matériaux soient sur-consolidés en SP1.

En tout état de cause, en liaison avec l’alternance de périodes humides et de sécheresse très prononcée de ces dernières années, ces observations ont pu entrainer des changements dans le comportement rhéologique des argiles et par suite, une modification de la stabilité qu’elles avaient acquise depuis des années : les désordres sont très récents pour une maison déjà relativement
ancienne.

Compte tenu de l’état actuel du bâtiment (présence de multiples désordres), de la nature des matériaux du site (argile plastique gonflante) et des caractéristiques mécaniques mesurées, nous excluons toute reprise par résine expansive.

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Mission d’investigations géotechniques à COMBS LA VILLE (77)

L’ouvrage sinistré est une terrasse sous véranda de type RDC. La parcelle engazonnée est plane avec une végétation arbustive importante proche de la véranda. Elle est située à Combs la Ville, dans le département de Seine et Marne (77).
La terrasse est affectée par des désordres de type fissures.
La reconnaissance des sols vise à déterminer la nature des fondations et des sols d’assise.

Données Générales du Site

Le site se place en partie centrale de la commune de Combs la Ville, sur un plateau surplombant l’Yerres à l’altitude d’environ 90 NGF. Toujours d’après l’extrait de carte d’aléa publiée par le BRGM, la zone d’étude se situe dans une zone d’aléa moyen vis à vis de mouvements de terrains liés au phénomène de retrait gonflement des sols fins (argiles, limons et sables fins)

Extrait de carte d'aléa de retrait/gonflement

Extrait de carte d’aléa de retrait/gonflement

Risques et catastrophes naturelles

Les informations concernant les risques et les catastrophes naturelles pour la commune de Combs la Ville sont données ci-après.

Sur les 13 arrêtés de catastrophes naturelles pris sur la commune depuis 1983, 7 étaient liés à la sècheresse dont le dernier en juin 2019.

Détail de la Mission

Le programme de reconnaissance géotechnique demandé est composé de sondages in-situ et d’essais de laboratoire. Les sondages sont implantés conformément au plan d’implantation dans la fiche suivante.

Sondages in-situ :

  • Deux sondages au pénétromètre dynamique léger, notés P1 et P2, descendus à 5 m ou au refus, conforme à la norme NF P 94-114,
  • Une fouille de reconnaissance de fondation, notée F1.
  • Un prélèvement d’échantillon remanié en fond de fouille.

Essais en laboratoire :

  • Les essais d’identification des sols sont les suivants
  • Une mesure de la teneur en eau naturelle par étuvage, conforme à la norme AFNOR 94-050,
  • Une analyse granulométrique par tamisage, conforme à la norme AFNOR 94-056,

Les autres interventions de notre cabinet d’expertise en bâtiment :

  • Implantation des Sondages
  • Fouille de reconnaissance de fondation
  • Sondages Pénétrométriques
  • Essais de Laboratoire

Synthèse de notre mission d’investigation

Les sondages P1 et P2 présentent des résistances dynamiques de pointe (Rd) faibles (Rd ≤ 5 MPa) jusqu’à respectivement 3,3 m et 2,7 m de profondeur pour des refus à 3,6 m et 2,8 m de profondeur. On relève des portances supérieures (Rd ≈ 10 MPa) mais sur de très faibles épaisseurs vers 0,7 m sur P1 et 1,9 m sur P2.

On note l’absence d’eau dans les sondages, fouille et pénétromètre.

La fouille F1, réalisée sur la terrasse, a mis au jour une fondation en béton de type radier (ou semelle ?) dont le ferraillage a été détecté. Elle présente une épaisseur de 0,3 m et un débord de 0,05 m à 0,1 m. Elle est ancrée à 0,25 m par rapport au TN n’assurant pas la mise
hors gel. Elle repose sur un limon argilo-sableux marron grisâtre à passages ôcres avec quelques graviers, plastique au comportement peu plastique.

Le sol prélevé dans la fouille 1 à 0,4 m est classé dans les argiles peu plastiques, de sensibilité modérée aux variations hydriques, (classification GTR : A1). L’indice de consistance du sol (Ic) de 0,8 indique un état plastique. La fraction sableuse importante (≈ 34 %) rend ce sol sensible aux ruissellements des eaux de surface.

La présente mission se termine avec ce rapport. Toutes nouvelles études, pré-dimensionnements, préconisations, recommandations ou réunions entreront dans le cadre d’une nouvelle mission restant à définir (selon la norme NF 94-500, révisée en novembre 2013).

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Investigations géotechniques dans le cadre d’une reprise en sous œuvre à Yerres – 91330

A la demande du maître d’ouvrage, M. L a été missionné pour effectuer des investigations géotechniques dans le cadre d’une reprise en sous œuvre. La présente étude s’inscrit dans le cadre de missions géotechniques de type G2 AVP consistant en un prédimensionnement des éléments de fondation, selon la norme NF P 94-500 de Novembre 2013 relative aux missions géotechniques.

Aléas géotechniques et conditions contractuelles

Les reconnaissances de sols procèdent par sondages ponctuels, les résultats ne sont pas rigoureusement extrapolables à l’ensemble du site. Il persiste des aléas (exemple : hétérogénéités locales) qui peuvent entraîner des adaptations tant de la conception que de l’exécution qui ne sauraient être à la charge du géotechnicien.

Situation du site

Le site d’étude est basé dans le 91330à Yerres. La parcelle cadastrale correspondante est la n°xxx. Nous sommes ici à une cote NGF
d’environ 85m. Aucune activité ou historique n’a été porté à notre connaissance.

Contexte géologique

D’après la carte géologique de Corbeil Essonnes et sa notice (feuillet n°219) au 1/50 000ème (Figure 2) et des sondages environnants, issus de la banque du sous-sol (BSS) du BRGM et situé à proximité du site x d’étude, la succession des formations géologiques potentiellement rencontrées dans la zone du site est découpée en 3 niveaux depuis la surface :

  • Remblais
  • Argile à Meulières de Brie
  • Marno-Calcaire de Brie

En raison d’une certaine excentricité par rapport au site d’étude et une différence d’altitude entre les sondages, une variation latérale de faciès ou d’épaisseur des formations géologiques n’est pas exclue.

Base de données des anciens sites industriels et activités de service

Le contexte des sites et sols pollués ne sera pas abordé dans le présent rapport et pourra faire l’objet d’études complémentaires conformément à la norme NF X 31-620 parties 1,2,3 et 4.

Campagne de reconnaissance du terrain et investigations géotechniques

Conformément à la demande, notre cabinet expert en technique de bâtiment a reçu pour mission de réaliser des investigations géotechniques et de préciser les caractéristiques des terrains rencontrés par une série d’essais in-situ. Les reconnaissances des sols pratiquées sont conformes aux normes AFNOR et /ou font l’objet d’une description spécifique.

Investigations géotechniques réalisées

La campagne de reconnaissance réalisée par 1G SOLUTIONS comprend l’exécution de :

  • 1 Sondage à la tarière descendu jusqu’à 8m avec 6 essais pressiométriques (SP1) ;
  • 2 Fouilles de reconnaissance de fondations (F1 et F2) ;
  •  2 Sondages au pénétromètre descendus jusqu’à 5/6 m ou au refus (P1 et P2)
  • 1 Analyse GTR en laboratoire ;
  • Leur exécution a eu lieu le 15/04/2021. Le plan d’implantation est donné en Figure 3 et également en Annexe 2.

Reconnaissance de fondations

Les photographies et les schémas en résultant des fouilles de reconnaissance de fondations F1 et F2.

Photographies et principales caractéristiques de la fouille de reconnaissance de fondations

Photographies et principales caractéristiques de la fouille de reconnaissance de fondations

Contexte géotechnique

Les investigations géotechniques ont permis de mettre en évidence les propriétés des terrains sous-jacents. Les propriétés mécaniques révélées par les essais pressiométriques sont moyennes à élevées jusqu’à environ 8m de profondeur. Les sondages au pénétromètre dynamique réalisés confirment les résultats pressiométriques. Au droit de P2 nous avons constaté une hétérogénéité du sol, les propriétés mécaniques du sol sont faibles jusqu’à environ 2m / TN.
Les fondations sont de types massifs de béton. Elles sont ancrées de manière hétérogène entre 70 à 90cm dans les argiles à meulières. Les fondations, au niveau du pignon droit ont été fait l’objet d’une reprise en sous œuvre partielle. L’analyse GTR fait état d’un sol de type A4 avec un très fort indice de plasticité (IP>60), d’une teneur en eau relativement faible par rapport à la limite de plasticité.

Dispositions réparatoires

Une solution d’injection de résine expansive a été proposée dans le cadre de l’étude précédente, cette solution ne peut être retenue en raison de la présence d’un horizon très plastique sous les fondations. Dans ce contexte, pour stabiliser et conforter ce pavillon, il sera nécessaire de procéder à des travaux de reprise en sous-œuvre totale, par l’intermédiaire des micropieux avec des longrines de redressement et/ou de répartition, ancrés au sein des Marno Calcaires de Brie identifiées à partir de -7,0 m/TN.
Le dimensionnement des longrines devra être effectué par un BET structure et effectuées par passes alternées.

Recommandations de notre cabinet d’expertise

Il conviendra, de plus, de respecter les sujétions générales suivantes :

  • La stabilité des parois du forage devra être assurée par l’utilisation d’outils adaptés au contexte géotechnique du site (mise en place d’un tube de travail).
  • Les conditions d’exécution des micropieux seront de la responsabilité de l’entreprise et devront être adaptées en fonction du contexte géotechnique général du site.
  • L’agressivité des sols vis-à-vis du béton sera vérifiée avant l’exécution des micropieux pour permettre le choix approprié de la classe de béton nécessaire pour la pérennisation de l’ouvrage,
  • La distance minimale entre deux micropieux devra être au moins égale à 3 fois le diamètre du micropieu. Sinon il faudra tenir compte d’un effet de groupe, dont la valeur pourra être déterminée dans le cas d’une étude complémentaire,
  • Les micropieux soumis à des efforts horizontaux ou des moments devront être armés en conséquence. Par ailleurs, la création éventuelle des longrines de redressement et/ou de répartition devront s’effectuer pas passes alternées et réduites.

Une étude structure est nécessaire pour définir avec précision la descente de charge de l’ouvrage afin de bien choisir la profondeur nécessaire des micropieux. Des essais de contrôle devront être réalisés en phase travaux, selon la norme NF P 94262.
L’adaptation et le suivi d’exécution des travaux devront faire l’objet d’une mission G3/G4 conformément à l’enchaînement des missions géotechniques (norme NF P 94-500 de Novembre 2013).